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Je me rappelle très bien la première fois que les agents de Stay Behind m'ont suivi. Le début de mon calvaire.Tout a commencé à Hewlett Packard en 1998, lorsque j'y travaillais. Lors d'un déménagement au sein de la boîte, je fais une première rencontre avec ce groupe, dans un open space. Là, je réalise qu'ils parlent de moi en faisant référence à une autre personne, nommée Nathalie. Mais c'est bien de ma vie, de mes voyages, de mes activités dont ils discourent. J'ai bien compris qu'ils étaient venus pour faire une étude. Ils voulaient cerner mon fonctionnement et trouver mes failles.Au bout de trois semaines, excédé, je fonce sur eux un matin. Je m'exclame : « Je sais pourquoi vous êtes là ! » Une dame du groupe se lève, étonnée. « Mais comment tu as fait pour nous identifier ? » Je poursuis : « Vous ne vous rendez pas compte, vous parlez de moi toute la journée. » Elle répond : « Oui, mais de toute façon, on est certains que tu as fait le coup. »Quel coup ? Je ne comprends rien, je suis impuissant. Alors, je demande une confrontation avec leur chef. Elle négocie et me l'accorde. Je me dis qu'on va parler franchement, entre nous. Mais la discussion n'a jamais eu lieu. Et les 15 années suivantes, ils ont continué.Je leur dis : « Vous ne vous rendez pas compte, vous parlez de moi toute la journée. » Une femme me répond : « Oui mais de toute façon, on est certains que tu as fait le coup. »
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