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Entre-temps, le type s'est éloigné et traîne au bar avec des filles. Qu'importe, il ne s'agit plus de lui mais d'une question de principes. Nous allons donc nous poster le long de la balustrade, presque au même endroit où il se tenait quelques minutes plus tôt. Là, nous entreprenons, comme lui, de nous caresser l'entrejambes en observant les danseurs. Rira bien qui rira le dernier.Les réactions ne se font pas attendre. Plusieurs personnes se détournent, gênées, et continuent de danser en tentant de se dérober à notre champ de vision.Une belle brune soigneusement apprêtée devient écarlate et marmonne quelque chose à son groupe d'amies qui nous lancent aussitôt des regards méprisants. Nous restons impassibles contre notre rambarde, la main toujours entre les cuisses, et lançons des œillades çà et là.Des Australiens grassouillets, tous vêtus du même polo, se poussent du coude en riant. L'un d'eux lève sa bouteille à notre encontre en se mettant à son tour la main sur la bite ; ses camarades, hilares, beuglent en chœur quelque chose comme « Yeaahhhh ! » L'un d'eux viendra me parler plus tard, me gueulant dans l'oreille qu'il me trouve « vraiment cool ». Quand je lui demande ce qu'il trouve cool, il me répond : « Ton attitude, ton style quoi, c'est sexy. » Je lui lance un regard sceptique, court moment de flottement, puis il me prend sous son bras et me demande si je suis « partante pour un peu plus… Toi et moi, tu vois… » Je l'éconduis poliment. Il en est tout abasourdi et me demande pourquoi je l'ai chauffé si c'est pour l'envoyer paître comme ça. Je lui explique que non, je ne l'ai pas chauffé, que je voulais me faire plaisir, que mon délire, c'est juste de mater.Une belle brune apprêtée devient écarlate et marmonne quelque chose à son groupe d'amies qui nous lancent aussitôt des regards méprisants. Nous restons impassibles contre notre rambarde, la main entre les cuisses.
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