FYI.

This story is over 5 years old.

Photo

Le Front Islamique d’Alep en images

Rue après rue, les rebelles défendent leurs positions à coups de grenades bricolées et de canons de fortune.

Alep, l’une des plus vieilles villes du monde, est aujourd’hui un champ de ruines. La guerre civile est arrivée il y a deux ans, et depuis, la capitale commerciale et industrielle syrienne a été le théâtre de combats féroces qui opposent, maison par maison, les rebelles et le régime de Bachar Al-Assad.

Cet été, VICE News a suivi le Front Islamique pendant deux semaines. Cette coalition de rebelles islamistes combat à la fois les forces du président Bachar Al-Assad et les miliciens de l’État Islamique. Bien que tout semble présager leur défaite, les membres du Front Islamique luttent pour garder le contrôle de la capitale de la révolution syrienne.

Publicité

Un pont reliant Sayf Al-Dawla à la vieille ville d’Alep. Les véhicules circulent rapidement dans cette zone car elle est à la portée des snipers du gouvernement.

Un combattant du Front Islamique traverse les rues désertes du quartier de la vieille ville. Alep est l’otage d’une guerre d’usure depuis que les rebelles ont pris la moitié de la ville pendant l’été 2012.

Un bâtiment détruit dans la vieille ville d’Alep, près de la ligne de front, entre les positions des rebelles et celles des forces de l’armée de Bachar Al-Assad.

Un combattant de la brigade rebelle Al-Tawhid pose avec sa kalachnikov et ses grenades artisanales dans la vieille ville d’Alep. Les combats se font rue par rue. Les rebelles lancent des grenades par dessus les murs vers les positions du régime, qui répliquent fréquemment avec des tirs de mortier.

Des combattants de la brigade Al-Tawhid chargent un « canon infernal », une arme bricolée par les rebelles.

Les rebelles tirent avec le « canon infernal ». Ces armes ont une portée estimée d’un kilomètre et demi. Elles ont été utilisées pour la première fois par les brigades Ahrar Al-Shamal.

Les combattants rebelles se préparent à tirer un missile SPG-9 depuis un lanceur modifié.

De jeunes enfants jouent dans un cratère laissé par une frappe aérienne. On peut craindre que cette guerre ne crée une « génération perdue » en Syrie, alors que le conflit a déscolarisé des millions de jeunes et déplacé des millions de Syriens à la fois à l’intérieur du pays et vers les nations voisines.

Publicité

Un homme attend d’être soigné dans un hôpital d’Alep. Malgré un excellent système éducatif qui a formé des milliers de médecins en Syrie avant la guerre, les services médicaux d’Alep ont fait face à un cruel manque de personnel à mesure que la guerre s’étendait.

Les effectifs rebelles se réduisant, des hommes plus jeunes ont rejoint les rangs pour défendre la ville, comme ce jeune à Alep.

Toutes les photos sont de Frederick Paxton – suivez-le sur Twitter : @freddiepaxton