Rien ne peut arrêter les babos du Burning Man indien

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reportage

Rien ne peut arrêter les babos du Burning Man indien

Tous les hippies fortunés du monde se réunissent au festival Ragasthan.

En février dernier, je me suis rendue au festival Ragasthan en Inde. L'événement, annoncé comme étant « le festival de musique le plus fou d'Inde », se déroulait dans le désert du Thar, surnommé Mârusthali – qu'on peut littéralement traduire par « le pays de la mort ». Suite à sa première édition en 2012, Raghastan avait été violemment lynché sur Internet pour son amateurisme : de nombreux artistes n'avaient pas été payés, des bêtes sauvages s'étaient égarées entre les tentes et une grande partie des festivaliers avaient chopé la tourista. C'est d'ailleurs exactement ce qu'il s'est passé cette année. Les organisateurs ont été confrontés à un premier problème : la plupart des Indiens détestent camper. En conséquence, ils avaient simultanément installé des tentes de luxe et inventé l'affreux concept de « glamping » – le camping glamour. Pour un couple, le prix s'élevait à 31 000 roupies (soit 350 euros) pour quatre jours de camping, ce qui a drastiquement limité le nombre de personnes présentes. J'avais entendu dire que ce serait un « festival de hipsters », mais peut-on vraiment faire confiance à des organisateurs qui portent des Caterpillar à talons ou des casquettes OBEY ? Bien entendu, la réponse est non. J’ai surtout croisé des touristes occidentaux bien décidés à vivre « un trip indien à la Richard Gere » et des hippies adorables, comme en attestent les photos ci-dessus.

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