Photo : Yannick Fornacciari
Xarah Dion, c'est l'éther des machines, la danse folle du dilemme et de la contemplation, l'ensorcellement indocile et consentant. On l'a d'abord connue il y a quelques années via les formations Les Momies de Palerme et Léopard et Moi, issues de La Brique, mais elle brille davantage depuis qu'elle s'est établie comme artiste solo. Faisant suite à son premier album, Le Mal nécessaire, paru en 2014, et à un split 7" avec le fulgurant dandy Automelodi cet été, elle livre ce vendredi FUGITIVE, un deuxième album dont VICE vous grée de l'écoute exclusive.À la sortie de Le mal nécessaire, en 2014, tu misais déjà sur du nouveau matériel en live. Est-ce que FUGITIVE était en chantier?
FUGITIVE a commencé à prendre forme à l'hiver 2015 à Montréal. Avec la mise en place d'une instrumentation strictement analogue, synchronisée en CV, mon approche compositionnelle a changé. Le retour à ces techniques datant d'avant l'ère midi posait un défi intéressant par le fait même de devoir s'en tenir à ce qui peut se jouer en temps réel. Une bonne partie de l'album était déjà composé lors de ma première tournée européenne en mai 2015, lors de laquelle j'ai pu mettre à l'épreuve mon instrumentation.
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FUGITIVE a commencé à prendre forme à l'hiver 2015 à Montréal. Avec la mise en place d'une instrumentation strictement analogue, synchronisée en CV, mon approche compositionnelle a changé. Le retour à ces techniques datant d'avant l'ère midi posait un défi intéressant par le fait même de devoir s'en tenir à ce qui peut se jouer en temps réel. Une bonne partie de l'album était déjà composé lors de ma première tournée européenne en mai 2015, lors de laquelle j'ai pu mettre à l'épreuve mon instrumentation.