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Le gros bébé de l’année 2015

Riches à problèmes, bureaucrates zélés et adultes bourrés : on organise un sondage pour élire le plus gros bébé pleurnicheur de l'année.

Nous sommes en décembre, ce qui signifie qu'il est temps de regarder en arrière pour étudier cette année riche en gros bébés pleurnicheurs, et de déterminer lequel mérite son titre de plus gros bébé pleurnicheur de l'année. Ci-dessous, une liste de dix personnes sélectionnées par mes soins, qui ont toutes fait preuve de leur capacité à se plaindre sans raison au cours des douze derniers mois. En bas de page, vous pourrez voter pour votre petit préféré. Voici donc les grands prétendants au titre.

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Gros bébé #1 : Robyn Wilkins

Captures via WMCActions News 5 et Google Maps

L'incident : Une femme a pensé apercevoir un pentagramme dans un clignotant arrière.
La réaction appropriée : Ne rien faire.
Ce qui s'est vraiment passé : Elle a appelé la chaîne d'info locale parce qu'elle y voyait un signe satanique.

En janvier dernier, une femme du nom de Robyn Wilkins était en train de conduire derrière un bus scolaire à Memphis, Tennessee, lorsqu'elle a remarqué que les clignotants arrière avaient la forme d'une étoile renversée.

Elle a donc pris la photo que vous pouvez voir ci-dessus, et l'a envoyée à la chaîne d'information locale, WMC Action News 5, en se plaignant que les LEDs formaient ce qui ressemblait à un pentagramme (que WMC Action News a d'ailleurs qualifié de « symbole satanique »).

« Quiconque craint la colère des dieux, si ce n'est celle de Dieu ou de Jésus Christ, devrait s'indigner », a raconté Wilkins à la chaîne. Puis elle a demandé « Admettrions-nous, par exemple, qu'il y ait un svastika à l'arrière d'un de nos bus ? » En voilà une question provocante ! La chaîne locale a essayé de contacter la compagnie de bus ainsi que l'école pour avoir leur version des « faits », mais aucune n'a accepté de leur répondre.

Gros bébé #2 : Le département de la Sûreté Publique et des Transports texan

Photo via Instagram

L'incident : Un policier a pris la pose avec Snoop Dogg.
La réaction appropriée : Ne rien faire.
Ce qui s'est vraiment passé : Le policier a dû se soumettre à un suivi psychologique.

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En mars, alors qu'il était au festival South by Southwest à Austin, le sergent texan Billy L. Spears a posé avec Snoop Dogg pour une photo. Snoop a par la suite posté la photo sur Instagram. Plus tard dans le mois, un directeur du département texan de la Sûreté Publique et des Transports a parcouru 60 kilomètres pour remettre en main propre une assignation de suivi psychologique à Billy.

L'avocat de Billy, Ty Clevenger, a mis le document en ligne. « Alors qu'il exerçait au sein de son emploi secondaire, le policier Spears a pris une photo en compagnie d'une figure publique bien connue pour son passé criminel qui comprend notamment de nombreux délits liés à la drogue », précisait l'assignation. « Cela renvoie une pauvre image de notre agence. »

Ty a également déclaré que son client ne connaissait pas le passé criminel de Snoop. « Croyez-le ou non, certaines personnes ne lisent pas TMZ ou le magazine People », a-t-il écrit sur son blog. Il a aussi affirmé que le motif réel de la citation à comparaître était un « acte de représailles contre Billy » parce que l'agent de police « avait rapporté la mauvaise conduite d'un officier d'une autre agence » l'année précédente.

Billy ne serait pas à même de contester cette décision en appel, vu qu'il ne s'agit pas vraiment d'une action formellement disciplinaire. Mais à en croire Ty, l'ordre de suivi sera tout de même intégré au dossier de Billy et pourrait nuire à son éligibilité à de futures promotions.

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Dans une déclaration, un représentant du département de la Sûreté Publique et des Transports du Texas a refusé de commenter l'affaire, en expliquant que l'organisation ne s'exprime pas lorsqu'il s'agit de problèmes personnels, à moins qu'ils ne nécessitent des mesures disciplinaires.

Gros bébé #3 : Luke Gatti

L'incident : Un mec totalement bourré s'est vu refuser des mac-and-cheese bacon- jalapeño.
La réaction appropriée : Aller manger ailleurs. Chez lui, par exemple.
Ce qui s'est vraiment passé : Il a piqué une grosse crise, au point de se faire arrêter.

En octobre dernier, Luke Gatti, un étudiant de l'université du Connecticut âgé de 19 ans, a voulu acheter des mac-and-cheese à la cafétéria de sa fac. Mais l'accès lui a été refusé, apparemment parce qu'il avait préalablement bu de l'alcool dans les locaux, chose interdite aux États-Unis pour les moins de 21 ans.

Dans une vidéo de l'incident, on peut voir Luke demander à plusieurs reprises qu'on lui serve des « putains de macaronis and cheese au bacon et jalapeño ». Alors que ses demandes sont ignorées, Luke tente différentes tactiques, comme traiter le manager de « gros pédé » ou le frapper en pleine poitrine. À un moment, Luke se rend compte qu'il est filmé et va même jusqu'à dire au manager : « Ça va finir sur Internet, et tu vas vraiment avoir l'air d'un con. »

Après avoir poussé le manager une seconde fois, un autre membre du personnel de la cafétéria l'attrape et le maintient au sol en criant « Touche pas à mon patron ! »

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La vidéo se termine sur un plan de Luke en train de traiter le manager de salope, et probablement de lui cracher à la figure. Ce geste encourage l'officier de police à dégager Luke du bâtiment et à ouvrir la porte avec sa tête.

Luke a été accusé d'atteinte à l'ordre public et d'intrusion. Il cherche actuellement à faire atténuer sa peine. (Ce n'est pas la première fois que Luke a des problèmes avec la loi. L'an dernier, il aurait été arrêté pour trouble à l'ordre public, après avoir notamment traité un policier de « putain de nègre »).

Luke a depuis été renvoyé de son université à cause de la vidéo. Après que celle-ci est devenue virale, il a publié une vidéo d'excuses. Plus tard cette semaine-là, le Hartford Courant s'est rendu à la cafétéria pour goûter les macaronis de la discorde et voir s'ils valaient la peine d'être exclus. Selon eux, ils ne sont plutôt pas mauvais.

Gros bébé #4 : Robert A. Bonzani

Capture via Google Maps

L'incident : Un homme a eu affaire à un divorce relativement long.
La réaction appropriée : Tout faire pour en finir, puis tourner la page.
Ce qui s'est vraiment passé : Il aurait profané la tombe de la fille décédée de l'avocat de son ex-femme.

Robert Bonzani est un urologue qui vit à Mokena, dans l'Illinois. En 2012, lui et sa femme ont divorcé. Bien que la décision ait été prise il y a des années, la procédure du divorce était, semble-t-il, toujours d'actualité en avril dernier. Selon le Chicago Tribune, les déclarations les plus récentes concernaient la pension alimentaire.

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Au cours du divorce, la femme de Robert s'est fait représenter par un avocat du nom d'Edward Jaquays. En 2012, la fille d'Edward est décédée à l'âge de 17 ans dans un accident lors d'une randonnée dans l'Utah, où elle était partie suivre une sorte de formation pour adolescents turbulents.

À en croire les accusations portées à l'encontre de Robert, il semble que ce dernier ait mené une campagne de harcèlement intensif contre Edward Jaquays pour se venger du fait que l'avocat ait représenté sa femme lors du divorce.

La police rapporte que Robert a volé des photos et un arbrisseau artificiel sur la tombe de Kiley, avant de vandaliser la pierre tombale avec une bombe de peinture. Il aurait aussi envoyé plusieurs lettres à Edward et sa femme, en prenant soin de mentionner leur fille. Le contenu de ces lettres n'a pas été diffusé, mais CBS a déclaré qu'elles avaient pour but de « causer à l'avocat et à sa femme une souffrance émotionnelle. »

Robert s'est lui-même rendu à la police en avril et a été accusé de dommages à la propriété d'autrui, de vol, et de harcèlement.

Gros bébé #5 : Jay Foster Lanarcia Walker avec deux membres de sa famille. Captures d'écran via Google Maps et WREG

L'incident : Des gens ont crié de joie à une cérémonie de remise des diplômes alors qu'on le leur avait interdit.
La réaction appropriée : Leur dire de se taire ou les renvoyer de la salle.
Ce qui s'est vraiment passé : Des mandats d'arrêt ont été établis à leur encontre.

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En mai dernier, Lanarcia Walker, âgée de 18 ans, a reçu son diplôme au lycée de Senatobia, dans le Mississippi.

Alors qu'elle se dirigeait vers l'estrade pour aller chercher son diplôme, plusieurs membres de sa famille ont exprimé leur fierté en poussant des cris de joie. Ils ont hurlé des choses tout à fait normales lors d'une remise de diplôme : le père de Lanarcia, par exemple, a crié quelque chose comme « Tu l'as fait, ma chérie ! » Un autre membre de la famille s'est contenté de crier le nom de la diplômée.

Cet enthousiasme a créé un conflit, sachant que Jay Foster, le directeur du lycée, avait formellement demandé que le public n'applaudisse ou ne crie pas de joie avant la toute fin de la cérémonie. Selon un article de WREG Memphis, le public avait été averti qu'ils seraient renvoyés de la cérémonie s'ils ne respectaient pas cette directive. Après leur moment de liesse, quatre membres de la famille de Lanarcia ont été effectivement priés de quitter la salle.

Environ deux semaines plus tard, les membres de la famille exclus ont reçu un papier les informant qu'ils étaient accusés de « TROUBLE PAIX », ce qui doit correspondre à un trouble de l'ordre public.

La lettre décrivait comment la famille avait usé de « bruits violents à haut volume » pour « troubler l'ordre public ». L'amende s'élevait à 500 dollars par personne.

« C'est dingue. Le fait que je puisse avoir à payer pour ne pas me retrouver en prison, que j'aie à payer des frais d'avocat ou encore une amende de 500 dollars juste pour avoir exprimé mon amour, c'est ridicule, mec. C'est vraiment ridicule, » a déclaré à la presse Henry Walker, qui fait partie des membres ayant reçu la lettre.

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En janvier, WREG a essayé de contacter Jay Foster, le directeur qui a porté plainte. Il a refusé de se laisser filmer, mais a apparemment confié à la chaîne d'infos qu'il était résolu à faire régner l'ordre lors des remises de diplômes. Après que l'histoire a été traitée au niveau national, Jay Foster a retiré sa plainte contre la famille.

Gros bébé #6 : Jodie Marie Burchard-Risch

Capture via Google Maps

L'incident : Une femme entend quelqu'un parler une langue étrangère dans un Applebee's.
La réaction appropriée : Ne rien faire.
Ce qui s'est vraiment passé : Elle aurait balancé une chope de bière dans la figure de cette personne non-anglophone.

En octobre, Jodie Marie Burchard-Risch, 43 ans, mangeait dans un Aplebee's dans le Minnesota en compagnie de son mari.

Selon la chaîne locale de Minneapolis KARE11, Jodie « a été contrariée » après avoir remarqué qu'une personne assise sur la banquette voisine parlait dans une autre langue que l'anglais. Il semblerait que la cliente en question, Asma Jama, discutait en Swahili. Elle dînait avec ses deux cousins et ses quatre enfants, lesquels étaient tous âgés de moins de 11 ans.

La police affirme que le personnel du restaurant a demandé à Jodie de partir mais qu'elle a refusé et a préféré hurler sur Asma. Elle lui aurait ensuite lancé une large chope de bière dans le visage, lui coupant ainsi le nez, le sourcil et les lèvres.

« Émotionnellement, cela m'a détruit », a déclaré Asma à Minnesota's Fox 9. « Je vis dans le Minnesota depuis 15 ans – personne ne m'a jamais regardé de travers parce que je ne parlais pas anglais ou que je portais un hijab. J'ai vu des crimes de haine à la télé, mais que ça m'arrive à moi ? Je suis vraiment une personne différente. Je n'aime pas ça ».

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Jodie a été arrêtée et accusée d'agression au troisième degré.

Gros bébé #7 : Des étudiants de la Duke University

Captures via Google et Amazon

L'incident : Dans le cadre d'un programme de lecture, des enseignants ont demandé à des étudiants de l'université de lire le roman graphique Fun Home.
La réaction appropriée: Le lire. Ou se renseigner sur Wikipédia et ensuite prétendre l'avoir lu.
Ce qui s'est vraiment passé : Plusieurs étudiants ont refusé de lire le livre, affirmant que le contenu à caractère sexuel qui y figurait violait leurs croyances religieuses.

Dans le cadre de son programme de lecture estivale annuelle, la Duke University de Durham, en Caroline du Nord, a fourni aux futures premières années de 2015 une liste de recommandations de lecture. L'un des livres qui y figurait était Fun Home, un roman graphique autobiographique d'Alison Bechdel, centré sur l'expérience de l'auteure qui accepte progressivement son homosexualité, ainsi que sa relation avec son père, lui-même homosexuel refoulé. Dans ce livre, on retrouve plusieurs représentations de femmes en plein rapport sexuel.

Selon un article publié dans le Duke Chronicle, un futur premier année répondant au nom de Brian Grasso a publié sur Facebook un post expliquant les raisons pour lesquelles il ne souhaitait pas lire ce livre. « J'ai le sentiment que je devrais compromettre mes propres croyances morales chrétiennes pour le lire », a-t-il rédigé.

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Le Chronicle rapporte qu'une autre étudiante a déclaré qu'elle « ne pouvait pas se résoudre à regarder des images montrant des gens nus » et un autre a déclaré au journal de l'école qu'il ne lirait pas le livre à cause de sa « nature pornographique ».

Brian, l'auteur du post facebook, a également écrit une lettre ouverte au Washington Post , dans laquelle il donne davantage de détails sur sa décision de ne pas lire Fun Home.

« Après avoir fait quelques recherches sur le contenu du livre et en avoir lu un extrait, j'ai décidé de ne pas le terminer », a écrit Brian. « Mon choix n'avait rien à voir avec les idées présentées. Je ne suis pas contre le fait de lire des mémoires écrites par des individus LGBTQ ou des histoires parlant de suicide. Je ne suis pas non plus opposé à la lecture de Freud, Marx ou Darwin. Je sais que je serai confronté à des idées avec lesquelles je ne suis pas d'accord, des idées que je trouve immorales ».

Il a ajouté qu'il ne lirait pas ce livre car la Bible interdisait aux gens de regarder des images pornographiques. « Mes croyances s'étendent à la pop culture et même à l'art de la Renaissance ayant un contenu à caractère sexuel », a-t-il écrit. Brian pense également qu'il en relève du devoir de ses professeurs de le prévenir lorsqu'il pourrait possiblement être exposé à un nichon. « Et je crois que les professeurs devraient m'avertir de ce genre de contenu, non pas parce que je pourrais le trouver offensif ou gênant, mais parce que je considère qu'il est immoral ».

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Gros bébé #8 : Bill Riley

Captures via Google Maps et Fox 6

L'incident : Un éboueur a commencé sa tournée en avance.
La réaction appropriée : Lui demander de commencer à l'heure si cela pose problème. Lui donner éventuellement un genre d'amende pour violations répétées du règlement.
Ce qui s'est vraiment passé : Il a été condamné à 30 jours de prison.

Début mars, Kevin McGill, un éboueur à Sandy Springs, en Géorgie, a commencé à sa tournée à 5 heures du matin.

Parce que Sandy Springs est doté d'un arrêté municipal réglementant la collecte de déchets qui ne peut avoir lieu qu'entre 7 heures et 19 heures, Kevin a été inculpé pour violation dudit arrêté. Il a ensuite été condamné à 30 jours de prison, à purger sur plusieurs week-ends.

« C'était horrible – je ne voulais pas y aller » nous avait alors expliqué Kevin. « Je ne savais pas à quoi m'attendre et quand j'y suis allé, c'était pire que tout ce que j'aurais pu imaginer ».

D'après son avocat, en plus de ses week-ends d'incarcération, Kevin a été également condamné à six mois de probation, au cours desquels on lui a demandé de payer des redevances mensuelles à la ville de Sandy Springs.

Sharon Kraun, l'une des porte-parole de la ville, a déclaré que le bruit d'un camion d'éboueur au petit matin n'était pas une chose que les résidents de Sandy Springs étaient prêts à tolérer.

Cette lourde peine a été requise par le procureur Bill Riley (en photo ci-dessus). Riley, qui mériterait d'être empaqueté et balancé à l'arrière du camion de Kevin parce qu'il constitue lui-même une putain d'ordure, a défendu cette sentence sur Atlanta's WSB-TV, déclarant que les riverains avaient appelé le 911 lorsque la collecte des poubelles avait débuté prématurément.

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« Les amendes ne semblent pas marcher », a déclaré Riley à la chaîne d'information. « La seule chose qui semble à même de faire cesser cette activité est la prison ».

La bonne nouvelle c'est qu'après le retour de bâton médiatique induit par la sentence de Kevin, les charges pesant contre lui ont été abandonnées.

« Il y a des moments où le fait de prendre un peu de recul nous donne l'opportunité d'avoir une meilleure vision d'ensemble », a écrit le Bureau du Procureur de Sandy Springs dans un communiqué. Au moment où les accusations ont été abandonnées, Kevin avait passé deux jours en prison.

Gros bébé #9 : Jerquan Dickson

Capture d'écran via Google Maps

L'incident : Des enfants ont jeté des boules de neige sur la voiture d'un mec.
La réaction appropriée : Gueuler quelque chose tout en s'éloignant.
Ce qui s'est vraiment passé : Il a tiré sur l'un d'entre eux plusieurs fois.

Le week-end dernier, Jerquan Dickson (en photo ci-dessus), 22 ans, conduisait à York, en Pennsylvanie. Alors qu'il passait devant un groupe d'adolescents, l'un d'entre eux aurait jeté une boule de neige sur sa voiture.

Selon la police, Jerquan serait alors sorti de sa voiture, aurait poursuivi les adolescents dans une ruelle et commencé à tirer, ouvrant le feu six fois avant de s'enfuir. Plusieurs de ces tirs auraient atteint les jambes et les bras de Johnel Barton, 15 ans.

La police a retrouvé Jerquan un peu plus tard, chez lui. Il a admis avoir tiré sur le garçon mais affirme avoir essayé de tirer des « tirs de semmonce » dans la neige. Il a été accusé d'agression aggravée avec mise en danger imprudente d'une tierce personne.

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Le gamin qui s'est fait tirer dessus a été emmené à l'hôpital où il a été traité pour blessures non mortelles, a rapporté la chaine d'information Fox 43. En août, Jerquan a été condamné à 23 mois de prison.

Gros bébé #10 : Nicholas Allegretto

Capture via Google Maps

L'incident : Une entreprise a posté une image d'un homme en train de voler à l'étalage dans leur magasin.
La réaction appropriée : Ne pas voler à l'étalage, si l'on n'est pas à l'aise avec ce genre de publicité.
Ce qui s'est vraiment passé : Il s'est plaint auprès de la police de la violation de ses droits, ce qui a enclenché son arrestation.

En février, Nicholas Allegretto, 23 ans, a essayé de voler un aimant à Mackays, une quincaillerie de Cambridge, en Angleterre. Il a été attrapé à la sortie du magasin et a dû restituer l'aimant. Il s'est ensuite enfui.

Après cet incident, le propriétaire du magasin Neil Mackay a fait une capture d'écran de Nicholas à partir de l'enregistrement des caméras de sécurité et l'a envoyé au journal local. L'image a également été diffusée sur les réseaux sociaux.

« [Nous étions] en gros en train de lui dire : "Nous savons qui tu es, notre personnel sait qui tu es, tu n'es pas exactement le bienvenu, merci beaucoup" » a déclaré Neil au Daily Mail. « Nous préférions que tu ne reviennes pas dans ce magasin ».

D'après Neil, le voleur est ensuite allé se plaindre à la station de police locale de « la violation de ses droits de l'homme ».

Le Cambridge News précise que Nicholas a déclaré à la police avoir perdu son emploi en tant que couvreur, ajoutant que sa sœur avait en outre été malmenée à l'école à cause de la diffusion de cette image.

Selon Neil, « Après avoir regardé les images de la caméra de surveillance, la police a décidé qu'elle avait assez de preuves pour le poursuivre, et c'est ce qu'ils ont fait ».

Nicholas a été inculpé pour vol. Il était censé se rendre à la cour en octobre mais il n'est pas venu. Il a été déclaré coupable par contumace.

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