




Je n’arrive pas à trancher : Hype Williams est-il vraiment une révélation ou est-ce une énième intox montée en sauce par des shops online soucieux d’écouler leur stock de nouveautés hebdomadaires ?Quoi qu’il en soit, tout le monde a l’air de s’en branler dans cette France maudite qui ne jure que par la variété-pop taratatesque. Pendant que les dérivés hypnagogico-chillwaveux s’évertuent à réhabiliter jusqu’à la nausée le tressautement des VHS, le balayage vidéo des caméscopes, les prods Golan & Globus, la sérieMiami Vice, les animatronics sur Commodore, les palmiers de Floride, la synthpop FM, les hologrammes « Back to the Future », la coolitudelaidbacket les vacances touche-pipi à la mer – le tout noyé dans cinq tonnes de reverb –, ce duo venu d’une autre galaxie a le mérite de produire une musique magnifiquement détraquée, oscillant entre ondes de synthétiseurs orgasmiques, impros tribales aux neurones cramées et hip-hopoverweedéà la Lil B. Les fans de Sun Araw et de James Ferraro sauront de quoi je veux parler, si lire cette page truffée d’adjectifs pompeux ne les fatigue pas trop.L’autre grand moment de 2010 fut sans aucun doute le EP de Blondes, dont j’attends de pied ferme l’album – imminent. Si vous vous êtes déjà retrouvé avec l’impression d’avoir un feu de Bengale à la place des neurones et des fourmillements d’extase dans la moelle épinière, ce disque est fait pour vous. Je crois que c’est tout simplement la seule tentative de synthèse
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