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Cet article a été initialement publié sur VICE Australie.La capitale japonaise est arrivée en tête de l’Indice des Prix du Cannabis 2018, devant 120 autres villes mondiales. Selon le rapport, la ville équatorienne de Quito est la moins chère au monde en matière de weed – pour seulement 1,07 euro le gramme en moyenne. Le prix est 25 fois plus élevé à Tokyo, où un gramme vous en coûtera 26 euros.Les villes asiatiques figurent en tête de liste des destinations les plus chères – Séoul, Kyoto, Hong Kong et Bangkok se classant parmi les cinq premières. Dublin, Tallinn, Shanghai, Beijing et Oslo font également partie du top 10.Les villes sud-américaines de Bogotá, Asunción, Panama et Montevideo comptent quant à elles parmi les dix endroits les moins chers pour acheter de la weed. Selon les données, il n’existe aucune corrélation entre le prix de la weed et la quantité consommée. Quito n'a consommé que 0,6 tonne métrique de weed, par exemple, alors que New York, où elle coûte 6,97 euros le gramme, se classe en tête du classement mondial pour une consommation s’élevant à 77,44 tonnes métriques.L'enquête, commandée par le dispositif de culture automatique Seedo, a également examiné le montant en recettes fiscales que les villes pourraient gagner si elles légalisaient la weed.Fait intéressant, Le Caire tirerait le meilleur parti de la légalisation, recueillant la somme hypothétique de 248 millions d’euros. L'Égypte a actuellement des lois antidrogue très strictes et maintient la peine de mort pour toute personne arrêtée en possession de grandes quantités de cannabis.En ce qui concerne une taxe sur la weed, deux villes australiennes se placent dans le top 10 mondial. Sydney occupe la quatrième place, avec 89 millions d’euros à gagner si la weed était légalisée et taxée. Pour Melbourne, le chiffre d'affaires potentiel s’élève à 85 millions d’euros.« La consommation illégale de cannabis est si élevée dans les pays qui continuent d’appliquer la peine de mort, comme le Pakistan et l'Égypte, qu’une nouvelle législation est absolument nécessaire », a déclaré Uri Zeevi, le médecin en chef de Seedo.« En supprimant le caractère criminel de la weed, les gouvernements pourront alors réguler plus facilement la production, enlever le pouvoir aux gangs clandestins et, comme nous l'avons montré dans cette étude, générer d'énormes recettes fiscales. »
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