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bouffe

Ce que les gens mangent quand ils se font domper

Des hommes et des femmes nous dévoilent le contenu de leur assiette après une rupture.

Cet article est une adaptation de MUNCHIES FR d'un article paru sur MUNCHIES Pays-Bas.

Dans la vie, se faire laisser est toujours un moment délicat. On se sent seul(e), con(ne) et souvent détruit(e) de l’intérieur. Tout le stress qui accompagne la rupture peut aussi avoir un impact sur le corps. On observe alors plusieurs comportements ; celles et ceux qui se mettent en mode « survie » et qui ont du mal à avaler quoi que ce soit à cause du gros nœud qui bloque la gorge et des briques qui pèsent sur l’estomac.

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Celles et ceux qui font le choix de s’empiffrer avec les aliments les plus gras, de se limiter à un régime uniquement alcoolisé ou d’emmener leur corps dans une direction totalement différente, de changer de vie ou de passer sa journée à cuisiner.

Peut-être même faites-vous partie de celles ou ceux qui deviennent spontanément véganes ou qui décident de manger des ailes de poulet pour la première fois depuis des années. Quoi qu’il en soit, la nourriture peut être une merveilleuse distraction et un refuge face à la déprime et la faillite des sentiments.

Qu’est-ce qu’on bouffe après une rupture ? Il y a autant de réponses qu’il y a de chagrins d’amour et, grosso modo, d’être humains. MUNCHIES Pays-Bas a réuni tout un tas de témoignages.

« Moi, j'ai mangé beaucoup de tartines grillées avocat et de la mimolette. Et quand je n'avais plus de mimolette, je remplaçais par des tranches de faux cheddar Président » - Dilan

« J’ai développé une addiction aux fromages fondus au micro-ondes. J’ai tout testé ; comté, emmental, gouda, Babybel… Et avec tout ce qui passait ; pain, pomme de terre, biscotte, juste à la fourchette ou pire, à même l’assiette que je faisais couler directement dans ma bouche. »Thibault

« Cannelloni en boîte type Zappeti – ça fait longtemps que je me suis pas faite larguer donc ça remonte aussi à un temps de budget étudiant – et Nutella avec des gressins (de type Nutella&Go mais en plus fat) »Lucile

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« Une quantité phénoménale de riz et des bocaux entiers d’olives vertes »Sébastien

« Un pot de Macadamia Nut Brittle (Häagen-Dazs) et une bouteille de Gordon’s (gin). Le premier est la meilleure saveur de crème glacée que la Terre ait portée (largement devant l’imposture Cookie Dough) et le deuxième permet d’éviter d’abîmer l’émail de ses dents en combinant froid et froid. »Julie

« Je ne me suis (encore) jamais fait larguer, mais la dernière fois que j'ai été éconduite j'ai mangé une quantité effroyable de brochettes d'agneau à l'indienne. Il y a une hypothèse très freudienne à ça – et qui m'ennuie énormément – : un transfert de la consommation de chair fraîche. Une autre hypothèse gustative – beaucoup plus agréable, elle – : je trouve énormément de réconfort émotionnel dans la consommation de trucs épicés – or c'était très épicé et cette fois-là, en particulier, il y avait trois tonnes de curcuma. »Marie

« Salami danois et pain de mie Harry’s »Alexis

« La dernière fois, j’ai fait un trip régressif. Je me suis exclusivement nourrie de Smacks et de Kinder Pingui. Le tout arrosé de vodka. C'était lié au fait que l'ex en question était un boxeur pro qui pesait sa bouffe au grain de riz près et qui faisait de savants calculs de protéines. Je crois que j'ai fait une sorte de rejet. »Anna

« Coquillettes au beurre, fromage râpé et jambon blanc : c'est mon combo repas tristesse. C'était mon plat préféré quand j'étais enfant ; ma mère et ma grand-mère me le cuisinaient souvent. Ça n'a pas trop de goût, donc ça passe easy quand t'as pas trop d'appétit. »Damien

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« À peu près tout ce qui se trouvait à disposition dans le frigidaire mais surtout, SURTOUT, du fromage en quantité gargantuesque. »Hélène

« Du Ricard, exclusivement. Il y a 6 ans, je venais de débarquer à Paris et mon ex m'a annoncé qu'elle me quittait en début de soirée. Je suis rentré chez moi, un studio dans lequel je venais juste d'emménager. J'étais effondré et vu que je m'installais à peine, mon frigo était vide. Je n'avais qu'une bouteille de Ricard remplie au 3/4. Que j'ai bue en chialant. Comme un poète maudit. Mon aventure parisienne commençait très bien. »Romain

« Après une rupture, je me souviens avoir mangé des crêpes au Nutella à n'importe quel moment de la journée pendant à peu près une semaine – à chaque fois que je me baladais devant une crêperie ou un snack qui en proposait en fait (j'habite Paris donc c'était un peu la Chandeleur tous les jours). Ça a dû avoir des conséquences désastreuses sur mon cholestérol, mais c'était vraiment très réconfortant. »Emeline

« Quand je me fais larguer, j'ai un petit rituel qui consiste à me faire livrer de la bouffe à domicile. Le truc, c'est que je commande toujours pour deux personnes : ça me coûte deux fois plus cher mais comme ça, je me sens deux fois moins seul. » – Jonathan

« Un plat de linguine alle vongole dans un restaurant italien quelconque, à côté du taff. Plat que je n'ai jamais terminé, pour une simple et bonne raison : c'était dégueulasse. » – Bertrand

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« J’étais à Naples. J’étais super véner. J’ai mangé trois arancini, un baba et j’ai vomi. Je ne retournerai jamais à Naples et je ne mangerai plus d’arancini. Ciao. »Coralie

« Une fondue bourguignonne, des amis. Il n'y a pas meilleure source de réconfort. »Hadrien

« Rien, ou uniquement des choses fraîches, quasi pré mâchées – genre du guacamole. Je consomme tout en petites portions pour être bien sûre que tout passe et histoire de garder le contrôle sur cet estomac noué. »Sarah

« Bière et kebab. Point. » - Bartolomé

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