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C’est fini – 25 trucs que vous ne devriez plus jamais faire passé l’âge de 25 ans

Bienvenue dans le monde des adultes, où boire du vin de mauvaise qualité et avoir un compte à découvert sont des activités prohibées.

​Joyeux anniversaire. Les bougies symbolisent vos rêves les plus fous. Photo : ​Ana C.

Je ne sais pas quel âge vous avez, mais, franchement, je m'en fous. Passé le seuil fatidique des 25 ans, vous n'avez plus rien à battre de l'âge des gens qui vous entourent. Même leurs prénoms vous indiffèrent. En juillet dernier, j'ai eu 27 ans. Je ne suis pas spécialement vieux ; si mon visage a gardé son air poupin, il est désormais marqué par la lassitude et les excès. Bref, j'ai changé. Dernièrement, une longue nuit de fête s'achevant, j'ai voulu me faire un McDo. Tandis que je m'apprêtais à entrer dans ce temple de la gastronomie capitaliste, je me suis dit : « Non en fait – mauvaise idée. » Je suis rentré chez moi et me suis envoyé une petite tartine. J'ai aussi ouvert un compte épargne. Je me suis dit qu'être jeune revenait à exprimer sa rébellion par le biais d'une coupe de cheveux ridicule, une attitude désinvolte et un job de merde dans un centre d'appels de merde. Je crois que la jeunesse me dégoûte. Adulte, je porte autant d'intérêt au printemps révolu de ma vie qu'à l'étron que j'ai laissé croupir dans les chiottes ce matin.

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Parfois, je vais m'asseoir sur un banc, le long d'une promenade jouxtant le fleuve. J'observe tous ces jeunes péteux qui n'ont rien d'autre à foutre que de faire des allers et retours le long des quais, ou les cailleras de Paris qui montent et descendent inlassablement les Champs-Élysées. Ils me rappellent mes habitudes adolescentes : boire des bouteilles de vodka à 8 euros puis, (et peut-être peut-on y déceler un lien de cause à effet), vomir sans discontinuer dans les toilettes de mes parents, puis autour de la cuvette, et enfin rendre ce que me reste de bile au pied du lit ; je me souviens aussi avoir pensé que tous les films de Nolan étaient des chefs-d'œuvre ; quand je lisais un livre, je me sentais important, supérieur. J'étais un petit con. Une bonne grosse tête de gland.

Une analyse approfondie de notre web manager m'a expliqué que la plupart des lecteurs de VICE avaient autour de 25 ans. Vous avez donc besoin que l'on vous aide à franchir une étape, douloureuse s'il en est. Étant votre aîné de deux ans, considérez-moi comme votre gourou. Moi aussi j'ai connu cette sensation : à 25 ans, vous pensez que votre vie est finie et qu'il ne vous reste qu'à attendre la mort. C'est vrai. Ouvrez les yeux et arrêtez de vous comporter en adolescent. C'est fini. Voici quelques conseils pour y parvenir.

Des jeunes s'apprêtant à entrer dans un long trou noir après la Jägerbomb de trop. Photo : ​Kris Fricke​

1. Prendre des drogues pour impressionner votre entourage
Il m'est arrivé de prendre de la cocaïne. Je me retrouve alors à boire comme un trou pour réussir à être bourré, à raconter des monceaux de conneries sur un air prétentieux et à danser comme un con. Quand une meuf se retrouve dans mon lit, je dois lutter pour redonner à mon pénis un semblant de vie. Une fois, j'ai fumé de la weed : j'avais pris, lors de cette soirée, un malin plaisir à observer un de mes potes se pisser dessus, très lentement. Je n'ai même pas pensé à le réveiller. En somme, je peux affirmer que les drogues ne me conviennent pas.

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Si vous aimez vous défoncer les narines à la coke, assumez et préparez-vous au pire. Mais si vous avez 25 ans, vous savez ce que tout cela implique. Attendre des heures un dealer en retard et passer le restant de votre soirée aux chiottes. Il vous est arrivé de tomber la chemise et de hurler à plein poumons : « Putain de Dieu, j'aime me défoncer le crâne. » Si ce n'est pas le cas et que vous continuez à vous pourrir la santé avec des produits coupés au laxatif, c'est que vous êtes jaloux de tous ces kids bien plus cool que vous. Tout le monde a déjà vu ces vidéos qui vous expliquent comment la pression sociale peut vous transformer en toxicomane avarié. Elles disaient vrai. Il n'existe aucune raison valable pour continuer à se droguer passé 25 ans, à moins que vous ne soyez intoxiqué jusqu'à la moelle.

2. Devoir montrer sa carte d'identité
Quand vous étiez jeune, vous preniez plaisir à montrer votre carte d'identité. On se sentait étrangement bien quand un adulte vous la demandait et qu'on voyait sur son visage l'effort qu'il faisait pour calculer votre âge. Mais quand un barman passablement lourd se permet de vous demander deux fois de suite votre carte d'identité alors que vous avez 27 ans, vous vous sentez humilié comme jamais.

3. Se goinfrer de pain
Ces jours bénis où je pouvais m'enfiler une baguette tradition accompagnée de Nutella sans desserrer ma ceinture sont désormais derrière moi.

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4. Essayer de comprendre les jeunes et leur musique de jeune
Je donne 100 balles au premier qui peut m'expliquer raisonnablement pourquoi Shy'm ou Maître Gims sont considérés comme des artistes talentueux.

5. Se la coller avec de la piquette
Si vous retrouvez encore à 25 ans dans une épicerie à envisager d'acheter du gros rouge qui tache pour la modique somme de 3 euros, vous devriez avoir honte. Si vous en achetez deux bouteilles, que vous les buvez in extenso en moins d'heure, vous en avez tellement bu que vous ne sentez même plus ce goût de cadavre putréfié. Vous êtes donc alcoolique et vos premiers ​deliria trementia ne tarderont plus à se manifester. Bientôt, vous ne boirez plus que des diesels, ce savant cocktail à base de pastis et de vin blanc.

6. Paniquer devant le DAB
Lorsque vous êtes fauché, le calvaire de votre vie consiste à espérer que le distributeur de billets consente à vous filer le pognon que vous n'avez pas. Existe-il seulement un moment aussi pénible que de se retrouver devant un distributeur, de devoir juger si votre découvert vous permet de tirer une dernière fois 10 euros, d'insérer sa carte, de taper votre code, et, alors que vous suez à grosses gouttes, de voir cette horreur de machine vous dire : « Désolé, la somme minimum est de : 20 euros » ? Et alors, il ne vous reste plus qu'à tenter l'impossible et à prier pour que le Dieu des DAB soit clément : vous demandez 20 euros. Et, bien sûr, ce message lourd de sens apparaît : « provisions insuffisantes ». Vous aurez beau vous acharner, taper sur la machine et maudire ces fils de chien de banquiers, quand la fatalité s'en mêle, il n'y a plus rien à faire. À 25 ans, vous avez tellement connu cette situation qu'elle en devient désespérante. Nique les DAB et nique les banques (la mienne surtout). Nique sa mère les stages, nique sa race Paris et ses taros d'enculés. Nique ces enculés de bistrotiers qui servent du bœuf bourguignon surgelé à 20 balles. Mais surtout, niquez-vous vous. Apprenez à gérer votre oseille.

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Cette salope de machine qui refuse de vous filer du pognon. Photo : ​Johnny Wilson​

7. Expérimenter une nouvelle coupe de cheveux
Si à 25 ans, vous n'avez jamais essayé de vous faire une frange, une couleur à la con ou une mowhawk, il est aujourd'hui trop tard pour essayer. À votre âge, n'essayez plus d'être à la mode. N'importe quelle coiffure qui nécessite deux types de gels différents ou un fer à friser vous compliquera beaucoup trop l'existence. Quand vous vous rendez chez le coiffeur, demandez que l'on vous coupe court derrière et sur les côtés si vous êtes un homme, ou qu'on vous fasse les pointes mais pas trop si vous êtes une femme. Voilà, c'est tout, vous avez trouvé la coupe de cheveux qui vous suivra jusque dans votre cercueil. Cool.

8. Discuter avec n'importe qui âgé de moins de 22 ans
Vous vous souvenez de cette règle informelle qui veut que « coucher avec quelqu'un de la moitié de votre âge plus sept ans ne remette pas en cause votre moralité » ? Mais que pourrais-je bien dire à une fille de 20 ans à part : « Hey, ça te branche si je t'explique comment fonctionne une disquette ? » Comme la plupart de mes conversations portent sur la coupe du monde 98, j'ai beaucoup de mal à communiquer avec quelqu'un qui ne se souvient pas de qui est Bernard Lama. Cet article est un communiqué annonçant que je ne parlerai plus à personne né après 1994.

9. Faire connaissance en papotant
Souvent, quand je rencontre quelqu'un et que je lui dis poliment « Salut, enchanté », il me répond d'une voix glaciale, « on s'est déjà rencontrés. » Mais impossible de m'en souvenir. Si j'avais pris plaisir à discuter avec ce mec, je m'en souviendrais. Donc ce mec n'est qu'une grosse merde. Et plus jamais je ne perdrai ce temps – qui m'est déjà compté – à parler de toi et de ton job de merde dans le marketing.

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​D'autres êtres humains qui aiment papoter. Photo : ​Taulu​

10. Prendre le Noctilien
​Il m'est arrivé beaucoup d'aventures dans le bus de nuit – je me suis retrouvé plusieurs fois à rouler des pelles langoureuses à mes meilleurs amis pour que les contrôleurs n'osent pas nous demander notre titre de transport. La plupart étant homophobes, cette technique marche presque à chaque fois. Mais un jour, j'ai compris que les taxis n'étaient pas si chers. Enfin, si, indéniablement, ils le sont ; mais rentrer chez moi en un quart d'heure, n'est-ce pas une meilleure façon de dépenser mon argent que d'attendre dans le froid 45 minutes un bus qui ne vient jamais et de se retrouver en compagnie de tous les pires ivrognes de la nuit parisienne ? Dans un taxi vous pouvez dormir, ou parler géopolitique avec le chauffeur, alors que dans un Noctilien, votre voisin n'émet que des grognements indistincts. Un jour, j'ai décidé de toujours garder 20 balles sur moi, pour le taxi. Ce fut la décision la décision la plus adulte que j'ai prise dans ma vie.

11. Faire du shopping à Châtelet
« Wahou, ce t-shirt jaune, avec ce col en V qui rappelle les décolletés les plus salaces de la Costa del Sol, il va trop bien avec ma queue-de-rat. Je serai habillé comme sur les photos de moi à 14 ans. J'espère qu'il y a un truc cool écrit derrière. Ouais, c'est le cas : Comme des Fuckdown. Vodka-get 27 pour moi ce soir, les gars. Je vais pécho de la meuf. »

12. Avoir des tocards en tant qu'amis
​Si tu m'appelles pour descendre une pinte mais que je me retrouve à devoir faire toute la conversation, t'es mal parti. Quand tu m'invites dans un bar à touristes de Grands Boulevards, tu commences à me porter sur les nerfs. Quand tu me dis « on devrait sortir dans un autre bar pour se la coller », mais que non en fait, tu ne sais pas où on va, tu dégages de ma vie. Je manque déjà de temps pour voir mes vrais potes (et je dis ça en tant que mec pas forcément « populaire »). Passé 25 ans, vous n'avez plus le temps pour ce genre de mec.

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​Mon pote est un gros tocard. Photo : ​DEM​

13. Les coups d'un soir bien tristes
​Essayer de se faire aimer de quelqu'un, même en cinq minutes, représente un effort épuisant. Réfléchissez bien aux heures de labeur par lesquelles il vous faut passer avant d'être invité chez quelqu'un dans le seul espoir de baiser. Si vous êtes prêt à surpasser l'ennui du coup d'un soir, essayez au moins qu'il ne se résume pas à un épanchement frénétique de vos organes génitaux et à ce type de discussion : « T'as une capote ? – Hum, oui c'est bon – Non, pas dans là-dedans stp – Argh – Je la jette où, la capote ? » Soyez malin, prévoyez de la batterie pour votre téléphone, afin d'éviter de demander à 7 heures du mat un chargeur pour que vous puissiez checker sur Google Maps comment rentrer chez vous. Et surtout, rappelez-vous que votre mort approche à grands pas ; votre mission sur terre ne consiste pas à enchaîner des expériences sexuelles sans intérêt pour satisfaire votre ego malade.

14. Les colonies de vacances pour étudiants alcooliques
​Vers 25 ans, vos vacances vont se métamorphoser. Avant, vous partiez en voyage organisé dans une auberge de jeunesse berlinoise pour vous bourrer la gueule avec vos potes. Vous n'aviez pas honte de vous balader avec votre maillot de bain sur la tête et de dépasser 150 euros dans un club pourri. Plus tard, vers 40 ans, vous partirez en vacances dans une villa en Provence, avec une petite dizaine d'amis. Tout le monde aura plus ou moins couché avec tout le monde et il vous faudra des centaines de mails pour organiser votre orgie estivale. Entre ces deux périodes de votre vie, vous vous rendrez compte que partir en vacances avec vos potes est la pire manière d'occuper vos congés payés. Puis à 26 ans, l'un de vos amis vous dira : « Allez, on va tous à Barcelone. Pour une fois, ça s'annonce pas trop merdique. On va se payer du bon temps. » À cause de ce genre de mec, on replonge et on passe ses étés à faire des trucs complètement cons et à se détruire la santé. Alors, profitez du seul été où vous serez vraiment libre, sans personne pour vous emmerder.

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15. Les afters foireuses
​Il est 3 heures du mat, vous ne savez plus quoi foutre de votre soirée. Soudain, quelqu'un s'interroge : « Où on va ? » Étrangement personne n'a le courage de dire : « Tout le monde rentre chez soi, et personne ne s'adresse plus la parole. » À ce moment-là, vous pouvez être sûr que la fête devrait s'arrêter là. Si vous êtes en club et que vous avez dessoûlé, rentrez chez vous. Si quelqu'un suggère d'aller un bar potentiellement ouvert mais situé à plus de cinq minutes de marche, rentrez chez vous. Mais si vous échouez dans ce bar, que, carte bleue à la main, vous vous étonnez sincèrement de devoir payer 50 euros deux pintes et trois shots, rentrez chez vous avant qu'il ne soit trop tard et ne sortez plus jamais.

16. La gueule de bois
​Tapez-vous une douzaine d'huîtres et un ballon de muscadet bien frais, et tout ira pour le mieux. Si vous n'avez pas assez de ronds, rendez-vous dans le PMU le plus proche et enchaînez les Picon-bières. Seule l'ivresse aura toujours le dernier mot contre la gueule de bois.

17. Faire la queue pour rentrer en club
​J'AI 25 ANS. J'AI CONSCIENCE QUE MA VIE EST BIENTÔT TERMINÉE. IL Y A UN MEC QUI VIENT DE GRILLER DEUX PLACES DANS LA QUEUE, ET MAINTENANT IL S'AMUSE À ESSAYER TOUTES LES SONNERIES DE SON TÉLÉPHONE. SAUVEZ-MOI DE CET ENFER EN ME CONDAMNANT À MORT. JE NE VOIS PAS D'AUTRE SOLUTION.

18. Se faire maltraiter par un barman
​Peut-être est-ce ma gueule, ma voix de fausset ou mon ego de rock star, mais un aspect de ma personne irrite les barmen. Et j'en ai franchement ras le cul de me faire humilier par des mecs qui gagnent leur vie en ouvrant des bouteilles. D'où les barmen se la racontent, sérieux ? Leur boulot c'est de verser de l'alcool dans des verres sales, éventuellement de les remplir lorsqu'ils sont vides, et parfois de les éclater par terre pour que tout le monde se foute de leur gueule. Écoute-moi bien barman : tu n'es pas le Messie. T'es un mec comme les autres, mais avec le QI de George Bush Jr. J'ai juste besoin que tu te serves de ton limonadier ; j'en ai rien à cirer de ta vie.

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19. Refuser d'allumer le chauffage
​Je n'ai pas connu beaucoup d'hivers rigoureux depuis mon départ du cocon familial. Mais je me souviens de ce mois de décembre où le chauffe-eau de l'appart a planté ; nous avions trop peur d'appeler le propriétaire, car dès que nous lui rappelions notre existence, il augmentait le loyer à chaque fois. Je me rappelle aussi de ces deux semaines que j'ai dû passer chez ma sœur pour ne pas risquer l'amputation de mes membres gelés. Et j'ai connu des jours où, quand je rentrais chez moi après le bureau, je me précipitais sous mes draps avec mon ordinateur avec deux paires de chaussettes et deux pulls, afin de recréer artificiellement une impression de chaleur.

À 25 ans, j'ai réalisé que je n'avais qu'à mettre le chauffage. Ou essayer de me trouver un de ces radiateurs électriques. Tant que je paie ma part de la facture d'électricité, cela ne me dérange nullement d'envoyer chier mes collocs. Qu'ils se démerdent ! L'hiver dure longtemps et je ne veux plus avoir froid dans mon propre chez moi.

Photo : ​Nathan Rupert​

20. Les festivals
Je me suis rendu au Garance Festival cet été et j'ai réalisé avec horreur que j'étais l'un des plus vieux du festival. L'évidence m'est apparue quand j'ai vu dans mon sac des détails faisant preuve d'une attitude responsable : des pilules anti-diarrhée et un oreiller de voyage, entre autres. J'ai compris que je n'étais plus un jeune qui aimait la fête, mais un vieux pervers venu se taper de la jeunette désinhibée. C'est-à-dire le même genre de mec que je haïssais cinq ans plus tôt.

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21. Acheter ces packs gel-douche + déodorant inclus
Il existe une journée, en général en mars ou avril – la date est aléatoire et imprécise, comme Pâques – où tous les parisiens sont surpris par une chaleur surprenante pour la saison. Paniqués, ils s'empressent d'ouvrir la boîte déodorant/gel douche pour « l'homme moderne » que leur tante leur a offert pour Noël. L'odeur qui règne cette journée-là dans n'importe quel bureau de la capitale est indescriptible.

La dernière fois que j'ai utilisé ce genre de déo, je devais avoir 21 ans. Ma tante m'avait offert un déodorant dont le bouchon évoquait un ballon de foot, accompagné d'une éponge de bain – elle aussi en forme de ballon de foot. Je puais comme un VRP perdu dans le monde des M&M's. Je sentais le bonbon et la transpiration en même temps. Comme si j'avais une deuxième puberté, en accéléré. Bannissez ces trucs de votre vie.

22. Lire des blogs
​Franchement, apprenez à exprimer vos opinions autrement.

23. « Chéri, j'ai du retard… »
Rien ne m'angoisse plus que l'idée d'être père. Si vous avez 25 ans et que vous avez deux enfants, je suis sûr que vous en êtes content, qu'ils sont mignons et qu'ils parlent allemand couramment. Mais, à mon humble avis, les enfants sont des monstres, demandent beaucoup d'attention et ont besoin de vous pour n'importe quoi. J'ai un chat et le nourrir deux fois par jour m'épuise. Alors, que se passe-t-il quand votre enfant chie sans crier gare ? Êtes-vous vraiment obligé de le torcher avec des lingettes ? Êtes-vous vraiment obligé de lui nettoyer le cul 18 mois durant, jusqu'à ce qu'il soit assez malin pour contrôler son gros intestin ? Je ne me sens pas capable d'accomplir une chose pareille. Se faire un sandwich, c'est déjà compliqué.

24. Écrire des SMS de plus de 200 caractères
Qu'est-ce qui peut bien être aussi important, franchement ?

25. Doigter votre partenaire
​Arrêtez de faire ça. Arrêtez ce discours qui consiste à affirmer que « doigter votre partenaire procure autant de plaisir au doigteur qu'au doigté. » C'est faux.

« Alors, c'était comment votre partie de jambe de l'air ?

- Pas mal, mais j'aurais préféré qu'il me doigte plus. Si seulement il m'avait fourré un ou deux doigts en plus. » Personne n'a jamais dit ça. Personne ne le dira jamais. Si vous avez 25 ans et que vous continuez à vous faire doigter (ou à doigter quelqu'un), allez voir un docteur, vous serez très utile aux chercheurs qui enquêtent sur les tueurs en série.

​@joelgolby