
VICE : Salut Lorraine. Alors dites-moi, qu’est-ce que ce que ces prisonniers foutent avec leur verge ?
Lorraine Yap : Ils y implantent des objets qu’ils trouvent. Ça peut être un dé qu’ils ont limé. Parfois, ils utilisent des roulements à billes aussi… Tout ce qui leur tombe sous la main.Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez trouvée dans un chibre ?
Du verre poli. Ils cassent un morceau de verre, le polissent en lui donnant la forme qu’ils veulent et l’incrustent dans leur pénis. Je suis aussi tombée sur un domino taillé en forme de cœur.Vous me mettez mal à l’aise. Comment font-ils pour les rentrer là-dedans ?
On pense qu’ils utilisent les lames de leurs rasoirs, incisent la peau et « recousent » avec du ruban adhésif.Quelle ingéniosité. Comment avez-vous découvert cette pratique ?
Des infirmières nous en ont parlé, donc on s’est dit qu’on allait ajouter une question dans l’enquête que nous avions déjà mise en place pour savoir combien de personnes étaient concernées par ce phénomène.Et quel a été le résultat ?
Nous avons sondé 1 900 prisonniers en Nouvelle-Galles du Sud et 6 % d’entre eux ont déclaré avoir implanté un objet dans leur pénis – et, sur ces 6 %, 75 % l’avaient fait pendant leur séjour en prison.

On l’ignore, mais cela fait au moins dix ans. On a étudié la documentation existante sur ce phénomène et on s’est rendu compte qu’il existait dans des prisons d’autres pays : en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée – là-bas, les incisions péniennes font partie de la culture, donc ce n’était pas rare chez les prisonniers. On note dans les cultures asiatiques une tradition qui consiste à s’ouvrir le pénis et à mettre des objets à l’intérieur [attention, ceci est un lien NSFW].
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Oui, ils sont souvent d’origine asiatique et relativement jeunes. Ils ont autour de 25 ans pour la plupart, mais ça concerne les personnes de 18 à 34 ans. On se rend compte que c’est moins fréquent chez les personnes de plus de 35 ans que chez les jeunes.Avez-vous un embryon d’explication à nous proposer pour ce phénomène ?
Oui, généralement, d’autres prisonniers leur ont assuré que ça rendrait leurs femmes ou copines plus heureuses… Mais un prisonnier transsexuel m’a confié qu’ils s’y prenaient mal parce que le clitoris d’une femme est à l’extérieur alors que le point G d’un homme se trouve à l’intérieur !Ouais, OK. Je suppose que les gens qui font ça ne sont pas vraiment experts en biologie. Quelqu’un a-t-il déjà dû se faire amputer le pénis à cause d’une infection ?
Pas amputer, mais des infirmières m’ont dit qu’elles avaient déjà dû traiter des pénis infectés à l’aide d’antibiotiques ou en nettoyant l’infection. Mais c’est le pire des cas… ils auraient pu choper la gangrène en laissant traîner ça.Ils ont eu de la chance alors. Merci, Lorraine !Plus de pratiques étranges :J’AI MANGÉ LE PLACENTA DE MON BÉBÉ – Consommer un organe tout droit sorti de ses entraillesL’ENLÈVEMENT DES KIRGHIZES – VidéoPOURQUOI NE PAS LOUER VOTRE TÊTE À DES PUBLICITAIRES ?