Et si Tom DeLonge pouvait faire tomber Trump ?

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Et si Tom DeLonge pouvait faire tomber Trump ?

Après avoir découvert que l'ancien chanteur de Blink-182 communiquait avec des membres importants de la Défense américaine, nous sommes en droit de penser que ses théories sur les OVNI masquent un projet bien plus profond.

La semaine dernière, après maintes réflexions, j'ai eu recours à la conclusion suivante : Tom DeLonge est un rouage majeur dans cette grande machine qui rassemble des bribes d'informations éparses afin de les transformer en théories quasi-psychédéliques, mais néanmoins toujours vraies, sur Donald Trump et les Russes. Après la parution de mon article, j'ai reçu des SMS de lecteurs me faisant part de retours tels que « Je n'ai jamais été aussi conscient de toute ma vie », « Ce truc sur Tom DeLonge, c'est satirique, hein ? », et « J'ai trouvé ton numéro à la fin d'un article que j'ai lu défoncé, donc je t'ai envoyé un texto ». Il est clair que Tom DeLonge SAIT quelque chose que l'on ignore, sans quoi il ne passerait pas sa vie à tweeter autant. Mais la question qui occupait toujours une place centrale dans l'esprit de mes lecteurs était la suivante :« Qui, au sein de la communauté des Renseignements, balance des infos à Tom DeLonge, qu'il rebalance ensuite à des pseudo-journalistes conspirationnistes ? »

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Eh bien, amis patriotes, une fois de plus, j'ai plongé ma louche au plus profond du puits de la vérité, et en ai remonté une belle ration de journalisme citoyen. De l'info de qualité premium, le genre de trucs que les médias traditionnels ne vous diront jamais, de peur que les faits réels ne déclenchent une révolution. Mais comme je ne suis pas le premier Millard de ma lignée à verser mon sang pour l'Amérique et le bon camp de l'Histoire, et sûrement pas le dernier, bande de bâtards, j'ai pris la décision de partager mes découvertes avec vous tous.

Avant tout, il faut rappeler que Tom DeLonge est extrêmement investi dans tout ce qui peut aider à sensibiliser les masses quant à l'existence des aliens, au point où il a récemment été nommé Chercheur de l'Année pour ses contributions dans le domaine des OVNI. Dans son discours de remerciement, il a fait référence à ses e-mails Wikileaksés (est-ce que c'est un mot qui existe ? Allons de l'avant, et disons que oui) destinés à John Podesta, l'ancien directeur de campagne d'Hillary Clinton, lui-même plutôt branché OVNI. La première fois que Noisey a fait état de l'existence de ces mails, c'était pour tenir la sphère Internet au courant du niveau d'obsession de Tom DeLonge pour les aliens. Maintenant, il serait intéressant de reprendre ces mails car ils révèlent les solides connections que DeLonge entretient avec le Deep State, le réseau interne qui tire les ficelles – connections qui lui permettent d'avoir accès aux informations les plus top secrètes et sensibles du moment, et qui pourraient bien mettre fin à l'existence de ce Chessmaster en 3D qu'est Donald Trump.

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Comme nous le savons tous, un chercheur digne de ce nom consulte toujours les renseignements bruts lorsqu'il développe une théorie trop délicate pour que les médias traditionnels ne s'y frottent, alors allons jeter un œil aux mails adressés à Podesta.

Le 24 septembre 2015, DeLonge a envoyé le mail suivant à John Podesta :

C'est votre assistant qui m'a communiqué votre adresse e-mail, car j'aimerais pouvoir, de temps à autre, vous faire part d'informations qu'il serait préférable que d'autres ne voient pas. En voilà une. L'homme qui, au sein de mon comité, détient le grade de Général, a quelques idées quant à un mémo visant à fournir un contexte pour son travail, ainsi que celui des autres Officiers, sur ce projet.

De plus – je m'apprête à prendre un avion pour le Texas, où je rencontrerai des individus plus 'appropriés', avant qu'un autre avion ne m'amène, dans quelque jours, à Colorado Springs, où je dînerai avec des Colonels en service dans les Forces Spatiales, pour discuter des possibilités d'avancement de ce projet. Mon comité s'agrandit chaque jour. Je vous écrirai après cela, et vous tiendrai informé.

DeLonge lui a ensuite réécrit un mois plus tard :

Bonjour John –

Ici Tom DeLonge, celui qui vous a posé quelques questions à propos de ce documentaire particulier, il n'y a pas longtemps.

Les choses avancent, en ce qui concerne le projet. Les romans, les films et les œuvres de non-fictions fleurissent, et aboutissent. Je viens d'avoir une réunion préliminaire avec le directeur de l'exploitation de Steven Spielberg chez DreamWorks. D'autres rencontres ont été planifiées.

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J'aimerais amener deux personnes « importantes » à D.C pour qu'elles vous rencontrent. Je pense que vous les trouverez intéressantes, dans la mesure où elles occupaient des postes majeurs dans le contexte de notre sujet sensible. Elles deux étaient responsables des sections les plus délicates – les sciences secrètes, et les sujets relatifs à la Défense. En d'autres termes, il s'agit d'officiels du plus haut rang. Cela vaut bien un peu de notre temps, ainsi que l'investissement nécessaire pour les faire venir jusqu'à vous. Je n'ai besoin que de deux heures de votre journée.

Je ne désire avoir qu'une simple conversation privée avec vous.

À en croire d'autres mails ayant été divulgués, DeLonge et Podesta ont convenu d'un rendez-vous via Google Hangouts, le 25 janvier 2015. Il devait s'agir d'un rendez-vous important, car quelqu'un a expliqué à Podesta comment se servir de Google Hangouts sur son iPad, pour qu'il puisse lui parler. Dans le déluge de mails envoyés ensuite par DeLonge à Podesta, celui-ci mentionnait le fait qu'il avait sollicité l'aide du Général William McCasland, l'ancien commandant du laboratoire de recherche de l'US Air Force, afin de perfectionner le message qu'il voulait adresser aux jeunes :

Il s'est qualifié lui-même de « sceptique » ; il ne l'est pas. Je travaille avec lui depuis quatre mois. Je lui ai fait une présentation de quatre heures sur la globalité du projet, il y a quelques semaines seulement.

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Croyez-moi, il m'a déjà fourni les conseils nécessaires quant à la façon de mener tout cela à bien. Il ne lui reste plus qu'à le dire devant tout le monde, mais il est très, très au courant – car il était responsable de ce domaine. Lorsque Roswell s'est crashé, ils l'ont transféré à la base aérienne Wright-Patterson. McCasland était précisément responsable de ce laboratoire, il y a encore quelques années de cela.

Non seulement il sait ce que j'essaie d'accomplir, mais c'est lui qui m'a aidé à constituer mon équipe consultative. C'est un homme très important.

Le dernier contact connu de DeLonge avec Podesta remonte au 12 mars de l'année dernière. « J'espère que vous recevez mes e-mails, et j'espère que je ne vous ennuie pas », a-t-il écrit dans un message dans lequel il affirmait également avoir vendu à VICE une série de documentaires sur les OVNI. (Mon pote David, du service communication, m'a confirmé que non : « Un programme sur les aliens avec Tom DeLonge a bien été proposé à un producteur de VICELAND, mais n'a jamais atteint la phase de développement. » Quel dommage.)

Des informations qu'il serait préférable que d'autres ne voient pas ? Des dîners avec les colonels de la Force Spatiale ?? Des personnes « importantes », responsables des sections les plus délicates, à savoir les sciences secrètes et les sujets relatifs à la Défense ??? Tom DeLonge qui devient pote avec le Général en charge du laboratoire précis dans lequel ils ont transféré Roswell après son crash ???? Mais qu'est-ce que tout ça signifie nom de Dieu ?????

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Les amis, je vais vous dire ce que tout ça signifie. Tom DeLonge utilise ses connections avec le Deep State, celles-là mêmes qui lui ont permis d'apprendre la vérité sur les aliens, pour obtenir des putains de dossiers brûlants archi-top secrets sur Trump et les Russes, et les balancer à la Trumpspirationniste N°1 en chef, j'ai nommé Louise Mensch [l'ancienne membre du parlement britannique à la tête du site d'infos Heat Street]. Ça dépasse tout ce qu'on aurait pu imaginer. La vérité nous regardait droit dans les yeux, mais nous étions trop occupés à fouiller le ciel à la recherche d'OVNI pour la remarquer.

J'ai contacté Louise Mensch pour qu'elle me dise si oui ou non, Tom DeLonge faisait partie des sources qu'elle avait consulté lors de la publication du rapport à 1000 % véritablement vrai annonçant que Trump avait été secrètement inculpé, ainsi que de l'épisode suivant, tout aussi rigoureusement exact, qui expliquait que la commission judiciaire du Sénat « étudiait la possibilité d'une procédure d'impeachment à l'encontre du Président des États-Unis. » Elle m'a répondu sur Twitter, via DM : « Il me suit sur Twitter. Rien de plus. » Je pense que nous sommes tous d'accords pour affirmer que ces mots en disent long. J'ai ensuite écrit un mail à l'éminent analyste spécialisé en renseignement stratégique Eric Garland, pour lui demander s'il pouvait nous expliquer pourquoi Tom DeLonge pourrait bien être celui qui possède toutes les infos sur Trump et les Russes, et le cas échéant, qu'est-ce que celui-ci devrait en faire. Il ne m'a pas répondu, alors j'ai décidé de réécrire la fameuse avalanche de tweets publiés par Garland sur sa « game theory » en l'adaptant à Tom DeLonge, car nous sommes tous d'accords : peu importe où cela nous mènera, c'est sûrement là que se trouve la vérité.

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ANALYSE : Tom DeLonge entre dans le game avec un objectif large, des tactiques flexibles, et plusieurs issues envisageables. L'objectif de DeLonge, depuis de nombreuses années maintenant, a été d'entretenir des liens avec des sources au sein même du Deep State, principalement avec les sources détentrices d'informations sur les OVNI, mais toutes font l'affaire. L'entretien de ces liens peut revêtir différentes formes : traîner avec des Généraux, faire de fréquentes apparitions nocturnes à la télé, écrire la chanson « Aliens Exist ». Cela fait des années que ce jeu se développe ; il est asymétrique, et coûte beaucoup moins cher que de décrocher un doctorat pour comprendre comment l'univers fonctionne réellement. En plus de ça, DeLonge est un p*tain de patron quand il s'agit d'écrire des chansons. Il l'a toujours été. Demandez à n'importe qui ayant acheté Dude Ranch. Maximum respect pour ce mec. Il a fait du bon boulot ! Dans la période qui a suivi la fin de Blink 182, il a été réduit au statut de l'Oncle Bourré, dans l'équilibre global du pop-punk. Impertinent, malin, décati, et de stature fort réduite. Tom DeLonge, en tant que *personne*, est civilisé, artiste, épris de théories conspirationnistes et de riffs de guitare, et fier en général. Là où les autres membres de son groupe ont été frivoles et fainéants, simples « parrains du pop-punk », DeLonge a su profiter du contexte historique. Et c'est là que débute l'histoire qui nous intéresse.

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Les « Blinkileaks ». BRILLANT. Des allusions à des contacts top-secrets au sein du Deep State, placées comme si de rien n'était dans des e-mails envoyés à un type dont le disque dur a été volé et transmis à des agents étrangers ? Allez.

PENDANT CE TEMPS, SUR LES FORUMS : L'autre aspect de cette impressionnante opération commence à porter ses fruits – le pilier du revival pop-punk est de retour. Mais remontons le temps, jusqu'à ce jour où Green Day a choisi de jouer un morceau avec des guitares acoustiques, créant ainsi la notion de Vendu. Voyez-vous, « Good Ridance (Time Of Your Life) » a tellement cartonné que tous les punx ont été désignées comme des vendus. Thursday ! NOFX ! Traîtres ! Et c'est ainsi que germa la haine du pop-punk. Peu importe s'il fallait d'abord balancer un titre de Pennywise à la radio, ou autre, pour faire kiffer les Descendents à un gosse de 12 ans : Tout Ce Qui Touchait Au Pop-Punk De Près Ou De Loin Etait Mauvais.

Les Vrais Punks ont alors décidé de créer une toute nouvelle vague de groupes et de labels dans les années 2010, dédiée au Vrai Pop-Punk. Parmi ces groupes DIY, certains n'étaient pas mauvais du tout. The Hotelier, surtout. Into it. Over it. Ils ont inventé ce qu'on appelle maintenant le Revival Emo. Balance and Composure et… Non, arrêtons nous-là.

Et puis les médias sont entrés dans la partie. Les zonards du Warped Tour abonnés des bacs à soldes se sont fait… relooker. Ils sont devenus légitimes. On les a alors accueilli alors à bras ouverts. Les labels ont commencé à investir dans ces groupes, les soirées « Emo Night » ont attiré un public impensable, l'argent coulait à flots, et puis fatalement : Martin Shkreli a financé secrètement un label de punk à Brooklyn.

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Et là, le terreau était vraiment, vraaaaiment fertile pour que Blink 182 puisse sortir un album, et redevenir cool. Ceux qui avaient autrefois fait pogoter les adolescents, de San Diego à Sao Paolo, se sont remis au boulot, et ont reformé un « groupe alternatif », SANS Tom DeLonge.

Scénario parfait pour DeLonge – au lieu de devoir réellement faire partie de Blink, il a réussi à utiliser son CV punk pour devenir un influencer au niveau institutionnel. Il a fait les yeux doux au Deep State. Et il a eu des dossiers sur TOUT LE MONDE. C'était LUI que tout le monde écoutait en 2003, souvenez-vous, quand vous aviez vos spikes décolorées. Et si par miracle les aliens existaient vraiment (qui peut le dire ?), alors… wow, DeLonge avait alors une sacrée ouverture. Quoi qu'il en soit, dans la course à l'investiture, l'implication de DeLonge était à peu près aussi subtile que les lyrics de « Adam's Song ».

Scrollez plus haut pour plus de détails.

La panique s'est soudain faite sentir chez les Services de Renseignement américains. La situation était incroyablement dangereuse. Un rocker paranoïaque sur le retour entretenant des liens avec Louise Mensch…

FINALEMENT, retour à mon postulat initial : Si Tom DeLonge sait quelque chose à propos de Donald Trump qu'on ignore, pourquoi est-ce qu'il ne nous montre simplement pas les preuves ?

MAIS PUTAIN, VOUS FERIEZ QUOI VOUS ?

Vous vous pointeriez comme ça, et dévoileriez vos contacts à la C.I.A, comme de gros geeks pop-punk ? Pour avoir l'air d'un espèce de crypto-fasciste que seules animent la célébrité et la nostalgie ? Ou alors, vous laisseriez les gens se marrer, se payer votre pomme et vous troller sur Twitter, avec des trillions de posts sur votre imbécilité ? Vous divulgueriez à l'Amérique le secret sur Trump et les Russes que vous a confié le Général McCasland juste pour que son petit-fils pense que c'était un mec cool ? Si vous pensez que ne serait-ce qu'une seule de ces options est simple, vous délirez complètement.

Le punk tel qu'on le connaît vient de Marquee Moon, des Bad Brains, de Lou Reed, des fanzines, et des mecs qui font des speechs entre leurs morceaux qui sont plus longs que les morceaux eux-mêmes. C'est tout ça, le punk, et si aujourd'hui, le genre devait générer une nouvelle théorie du complot concoctée par Tom DeLonge, sur les aliens ou sur Donald Trump, alors on pourrait affirmer qu'il a encore de longues et belles années devant lui.

Drew Millard travaillait à Noisey avant. Aujourd'hui, il vit en Caroline du Nord avec son chien, et on lui a confié cette tribune. Suivez-le sur Twitter.