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Music

Voici Vanishing Life, un supergroupe composé de membres de Quicksand, Gorilla Biscuits, Trail Of Dead et Rise Against

Walter Schreifels nous parle de son nouveau projet, dont il nous a envoyé le premier morceau.

Ce n'est pas tous les jours que des vétérans comme Walter Schreifels (Quicksand, Gorilla Biscuits, Rival Schools) se lancent dans un projet hors de leur zone de confort, mais c'est clairement le cas, ici, avec Vanishing Life. Le supergroupe - composé de Schreifels (guitare/voix), Zach Blair de Rise Against (guitare), Autry Fulbright de …And You Will Know Us By The Trail Of Dead (basse) et Jamie Miller (batterie) - a démarré comme une simple idée pendant un festival et sera chose réelle dans quelques jours avec la sortie d'un 45 tours sur

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Collect Records, dont on vous fait écouter le premier extrait,

« People Running » ci-dessous.

Un peu plus tôt cette semaine, on a eu l'occasion de discuter avec Schreifels et de lui demander comment le projet avait pris forme et ce que ça lui fait d'être dans un groupe où il n'était pas en charge des compositions.

Noisey : Comment Vanishing Life s'est formé ?

Walter Schreifels :

J'étais au Groezrock Festival en 2013 et Geoff (Rickly, de Thurdsay) et Trail Of Dead étaient là aussi, on traînait ensemble et Autry a dit qu'il voulait qu'on monte un groupe ensemble. Il voulait que ça soit lui et Jamie et Jason (Reece) de Trail of Dead, ainsi que Geoff. Ils n' avaient pas encore défini qui ferait quoi, mais il était probable que moi, Jason et Geoff étions partis pour chanter. Donc je me suis dit, « Génial, ça n'arrivera probablement pas, mais je m'en tape. Si quelqu'un m'envoie quoi que ce soit, je ferai un truc ». Quelques mois plus tard, j'ai reçu une série de démos et je me suis dit : « OK, ça a l'air sérieux

»

. J'ai enregistré quelques trucs sur Garage Band, les mecs étaient à fond et ça a pris forme peu à peu.

Comment Zach est arrivé dans le projet ?

Geoff a fini par être trop occupé par tous ses différents projets. Il ne donnait pas de nouvelles, et Jason non plus. Ils vivent à Austin. Donc il n'y avait plus que nous. Après ça, on était au Fun Fun Fun Fest et Zach de Rise Against a entendu dire que Autry et Jamie bossaient ensemble et il voulait vraiment faire partie du projet. On s'est dit

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« Super, ce mec déchire

. Ça va être cool

»

. Voilà en gros comment ça s'est passé. Si Autry est rentré dans le truc, c'est aussi parce qu'il voulait sortir ça sur son label. Là, on a un 45 tours qui sort bientôt. On a écrit d'autres morceaux depuis, et on verra bien où ça nous mène.

Qu'est-ce qui t'as attiré dans Vanishing Life ?

Pour moi, l'intérêt c'est que je n'ai pas à écrire les morceaux, je chante et je joue de la guitare, rien d'autre. Ça me change. Avec ce projet, je m'écarte de la compo et des arrangements pour être simplement chanteur. C'est cool.

Pourquoi ça t'intéressait ?

Je pense que ça m'a permis de développer cet aspect de ma musique, et de pouvoir contribuer en observant les choses sous un angle particulier. L'autre truc, c'est que même si ces mecs sont tous connus, ils ont jamais rien sorti sur Revelation Records [

Rires

]. C'est drôle parce que j'ai l'impression d'avoir joué avec mes potes du lycée pendant toute ma carrière, d'une façon ou d'une autre. Là, c'est un délire différent, là. Pour me motiver à rentrer dans un autre groupe, il faut que ça soit original pour moi. En plus, dès qu'on a commencé à enregistrer, ça sonnait tout de suite bien. C'est ce que j'aime.

Tu peux m'en dire plus sur

« People Running » ?

Jamie a écrit ce morceau, c'est un génie polyvalent qui peut tout jouer et qui sait rester super humble et relax malgré tout. La chanson a cette espèce de feeling hardcore indescriptible, qui est typique de la touche Jamie - pour moi, ça a facilité la tâche, c'est très référencé mais avec un côté moderne. Niveau chant, je ne voulais pas crier comme je le fais d'habitude, je voulais faire un truc qui change un peu et essayer de coller à la vibe old school du morceau. Je voulais aussi faire un truc qui puisse être lu à plusieurs niveaux, pas juste un simple texte narratif.

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Combien de temps ça vous a pris pour enregistrer les deux morceaux ?

Deux jours. On n'avait jamais joué dans la même pièce tous ensemble avant l'enregistrement, c'était nouveau pour moi. Mais en même temps, c'était comme à la grande époque du hardcore : tu torches quelques morceaux et paf, Revelation les sort et les gens aiment. J'aime cette spontanéité et cette rapidité. Au fil des années, j'ai pu développer les choses un peu plus, ce qui permet de corriger certains trucs, mais ouais, j'ai quand même bien aimé le côté immédiat du projet.

Vous prévoyez un LP ? Une tournée ?

Perso, j'aimerais bien faire des lives. Il y a quelques années, Gorilla Biscuits à joué au Brésil et Civ, notre chanteur, s'est pété la cheville en Argentine et ne pouvait pas se pointer aux shows brésiliens, mais, bref, on arrive au Brésil et le tourneur nous fait : « Si vous ne voulez pas jouer okay, mais je perds 40 000 dollars. Je suis la seule personne que vous connaissez ici, et votre pote à une cheville pétée. Réfléchissez bien. » On en a discuté, et j'ai fini par chanter sur cette tournée. On a fait trois shows au Brésil et chanter pour Gorilla Biscuits était l'une des choses les plus putain de marrantes que j'aie jamais fait de ma vie. C'était dingue de pouvoir prendre le micro, de courir partout, sans guitare. Le simple fait de sentir l'énergie de la foule, c'était super excitant et assez dangereux aussi, des mecs baraqués me sautaient dessus pour chanter avec moi. Je ne pense pas que Vanishing Life sera comme ça, mais j'essayerai d'interagir un minimum… En plus, les douanes vont arrêter de me casser les couilles avec ma guitare dans les aéroports, ça c'est cool [

Rires

].

Jonah Bayer est écrivain et joue aussi dans un espèce de supergroupe intitulé United Nations. Il est sur Twitter - @mynameisjonah