A Foreign Place, l’ultime biographie de Japan. Après des débuts glam-punk lambda, le groupe mené par David Sylvian (qui bossera plus tard avec Robert Fripp, Holger Czukay mais surtout Ryuichi Sakamoto -vas-y chiale), frontman mystérieux au look androgyne, fut incontestablement le meilleur truc issu de l’ère décriée duNew Romanticism,grâce à trois albums incroyables sortis entre 1979 et 1981,A Quiet Life,Gentlemen Take PolaroidsetTin Drum.Heureusement,Kickstarterest là, et a permis à Anthony Reynolds de récolter un petit butin pour se motiver à finir le livre. Je lui ai posé huit « pourquoi » sur ce groupe qui n'a jamais porté de putain decostumes de pirates, se contentant de révolutionner discrètement la pop britannique à l'aide d'ambient new wave et de tubes non-dansants.Noisey : Pourquoi Japan est ton groupe préféré ?Anthony Reynolds :Ça a été le coup de foudre instantané, je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. C’est une histoire de timing j’imagine. Ils avaient déjà splitté quand je les ai découverts et j’avais le béguin pour tout ce qui était mort. Ceux qui sont morts ne peuvent jamais te décevoir. Donc j’étais un jeune ado qui évoluait dans un environnement ordinaire, et Japan débarquait d’une autre galaxie, un système stellaire avec ses propres règles, ses signes et ses codes, vers lesquels je me suis tourné plus tard.Depuis ce temps, j’y ai réfléchi un peu plus et il y a énormément d’autres raisons qui les rendent attractifs. Ils viennent de la classe ouvrière – ils ont réussi sans aucun privilège – ça, c’est pour le
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