FYI.

This story is over 5 years old.

Tech

Un Australien reçoit une amende pour s’être implanté une puce de carte de métro dans la main

Un biohackeur australien est revenu d’un voyage outre-mer et a constaté que l’État avait désactivé la puce de métro implanté dans sa main. Il intente maintenant une poursuite.

Vous avez déjà rêvé de devenir un cyborg? D’avoir une espèce d’exosquelette qui vous rendrait capable d’accomplir tout ce que vous voulez? Malheureusement, la science n’en est pas encore là (mais ça s’en vient). Pour l’instant, si vous voulez trouver des moyens de mettre à jour votre corps sans avoir à faire d’exercice, vous pouvez cependant devenir biohackeur.

Le biohacking, c’est la pratique consistant à « implanter des appareils cybernétiques dans des corps organiques ». Essentiellement, il s’agit d’améliorer ses capacités physiques à l’aide de la technologie. C’est ce que fait l’Australien Meow-Ludo Disco Gamma Meow-Meow (oui, c’est son nom légal). Ce biohackeur a trois implants cybernétiques, dont un qui lui permet de sauvegarder des fichiers importants. En avril dernier, dans sa main gauche, Meow-Meow s’est aussi fait implanter la puce de sa carte de métro (comme celle de la carte Opus de la STM). C’est génial comme idée : il n’a plus besoin de trimballer une grosse carte comme avant et, en plus, il peut la recharger à l’aide de son téléphone. La puce est recouverte d’un étui biocompatible afin que le corps du biohackeur ne la rejette pas.

Publicité

Toutefois, en voulant prendre le métro de Sydney alors qu’il revenait d’une convention au Texas le week-end dernier, M. Meow-Meow s’est rendu compte que sa puce ne fonctionnait plus. La société de transport de New South Wales a désactivé sa puce, tel qu’elle avait annoncé qu’elle le ferait en avril dernier, lorsqu’elle avait eu vent de l’implant de Meow-Meow. La société cite des conditions d’utilisation qui interdisent de modifier ou de trafiquer les cartes Opal.

Pour plus d'articles comme celui-ci, inscrivez-vous à notre infolettre.

« J’en fais seulement une putain d’histoire parce qu’ils ont désactivé ma carte. Combien de fois voyez-vous les mots innovation et transport en commun dans la même phrase à Sydney? » demande le contrevenant, qui doit comparaître en cour le 16 mars prochain afin de contester une amende de 200 $ qui lui a été collée l’an passé pour avoir utilisé le train sans titre valide.

Si la société de transport refuse de réactiver sa puce, Meow-Meow affirme qu’il intentera une poursuite et qu’il compte aussi aider à créer de nouvelles lois qui protégeraient les « droits des cyborgs ».

Billy Eff est sur internet ici et .