C'est une évidence que les mauvaises langues ne peuvent nier : le stade de Paris, que tout le monde nomme « Bauer », est une des plus belles ambiances foot d'Île-de-France. Si l'enceinte du Red Star n'a pas la capacité d'accueil du Parc des Princes, ou de la coquille vide qu'est le stade Charléty, elle tient pourtant la comparaison. Son architecture à l'anglaise lui confère une authenticité unique à nos yeux. Une proximité entre supporters et joueurs, un confinement qui, s'il peut effrayer le badaud, ravit les amoureux d'un football à l'ancienne que nous sommes.
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Une fois le dernier coup de sifflet donné, les joueurs Audoniens communient avec le kop, histoire de le remercier de son infaillible soutien. Les premiers filent ensuite au vestiaire, pendant que le douzième homme débute une troisième mi-temps à L'Olympic.Mais Bauer est toujours là, vide, silencieux, presque anonyme et oublié, avant le prochain match. Gardien de l'histoire du club de Saint-Ouen, il continue pourtant de vivre durant la semaine ou lorsque l'équipe première joue à l'extérieur. Plus modestement et dans le calme. Nous avons souhaité rendre compte du stade Bauer quand il n'y a pas match, vous faire découvrir ses secrets les mieux gardés. Lui rendre, finalement, l'hommage qu'il mérite.