Pour être franc, la danse moderne n'est pas forcément un truc qui m'émerveille et c'est pour cette raison que, lorsque mon boss m'a dit qu'on devait aller au Japon pour interviewer une troupe de danse, mes sentiments furent assez partagés. Des images de Godzilla géants et ma vision occidentale de leur culture jeux-vidéos se mélangeaient peu à peu avec une certaine vision de trous du cul prétentieux se contorsionnant sur une musique qui ressemblerait à des bruits de chat en train de vomir.La nuit précédent mon départ, j'avais la tête qui tournait en pensant à cette troupe de danseurs contemporains, et pour me rassurer, je suis allé faire un tour sur Youtube. Et ça n'a rien arrangé. Je suis tombé sur des vidéos de ce goût là, qui portaient des noms comme « Hip Hop Fusion Dance to Bach ». J'y pensais encore alors que j'étais dans l'avion. Heureusement, j'ai eu le temps de me faire à l'idée pendant les 30 heures de trajet.Et, en arrivant dans le studio de répétition, il ne m'a fallu que deux secondes pour oublier tous les débiles croisés sur Youtube. Après tout, nous étions là pour passer un week end de sérénité totale, de surprenantes découvertes et de poilade continuelle - les japonais se marrent tout le temps, c'est un fait avéré.En trois jours à Tokyo, nous n'avons pas appris tant de secrets sur la culture japonaise. Et je n'ai pas vu le moindre Godzilla à l'horizon. Nous avons à peine eu le temps de comprendre quelques règles élémentaires de vie en société, comme ne pas laisser traîner ses baguettes dans le riz alors que vous vous jetez sur la bière qui vient d'arriver, parce que c'est très malpoli. Nous nous sommes aussi aperçus que les japonais savaient boire, et que leurs enzymes manquantes ne les faisaient pas tomber après un shot de whisky, pas plus qu'après dix verres de Schnaps suédois.Mais on s'éloigne du sujet il me semble, il s'agissait d'un reportage sur des danseurs.POUR REGARDER LE CLOSE UP ! SUR STRANGE KINOKO DANCE CO., RENDEZ-VOUS SUR VBS.TV.
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