Ma grand-mère s'appelle Irma. Elle a 100 ans. Elle a grandi au-dessus d'une boucherie allemande à Buffalo, dans l'État de New York, et a passé sa vie à voyager en Occident pour son travail de biochimiste. J'ai emménagé avec elle l'été dernier au Nouveau Mexique. Elle est super marrante.L'autre jour, quand je suis passé la prendre à son club de lecture réservé aux femmes, elle portait une boîte blanche géante contenant un magnifique gâteau rouge velours. Ces dames avaient décidé de s'échanger des cadeaux. Le seul problème est que ma grand-mère n'avait pas apporté de cadeau. Quand Mamie est partie, l’hôtesse a eu des soupçons et lui a demandé ce qu’elle avait apporté en échange du gâteau. Sans ciller, ma grand-mère a dit à l’hôtesse que son cadeau avait déjà été emporté et qu’il s’agissait d’une carte cadeau, si cette salope voulait tout savoir. Mais Mamie s’est fait griller en flagrant délit de mensonge et l’hôtesse l'a balancée à mes parents, qui vivent à côté.Quand vous avez 100 ans, le retour en enfance est à la fois un inconvénient et un avantage. La prochaine réunion du club de lecture sera chez nous, et nous allons recouvrir la table du salon de gâteaux.Plus d'histoires de famille :MA MÈRE SE FAIT DU BLÉ À VEGAS GRÂCE À MES GRANDS-PARENTS MORTS – Des cartes, des jetons et des espritsHÉ PAPA, COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? – J'ai interviewé mon père à propos de son périple clandestin jusqu'en OccidentTANTE DEBRA M’A LÉGUÉ SON ARSENAL – Férue de flingues et folle à lier, ma tante Debra a harcelé ma famille pendant vingt ans
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