La nature artificielle d'Eva O'Leary

FYI.

This story is over 5 years old.

LE NUMÉRO DU CHANT DU CYGNE

La nature artificielle d'Eva O'Leary

La photographe s'est interrogée sur le contrôle de l'homme sur l'environnement.

Cet article est issu de notre numéro de juin consacré à l'environnement. Eva O'Leary est à Yale, où elle essaie d'obtenir son MFA. Elle a grandi à la fois en Irlande et dans un petit bled de Pennsylvanie surnommé « Happy Valley ». Cette diversité culturelle lui a fait comprendre très tôt la façon dont les identités se construisent ; deux fois par an, elle devait changer d'accent, de fringues et plus globalement, toute sa conception de la « normalité ». Du coup, elle ne s'est jamais sentie assez irlandaise, ni assez américaine. « Récemment, j'ai réfléchi à ce que signifiait le mot nature », a-t-elle dit à VICE. « Pas au sens de l'environnement. Mais à celui de la nature en tant que mode d'existence. »

« Je m'intéresse à la construction de ce que l'on dit naturel, dit-elle, et à la façon dont on punit ce qui ne l'est pas – comment ceci devient in fine une possibilité de contrôler. »

Retrouvez plus de photos d'Eva O'Leary sur son site.