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Voilà ce qui arrive quand on tire à bout portant sur un gilet pare-balles

RIP Murphy.
Image : YouTube

Le kevlar est un truc plutôt cool. Il est constitué de polymères plastiques ultra résistants, il est relativement léger, il résiste à la plupart des attaques chimiques, et évidemment il arrête les balles.

Mais au fait… Le kevlar est-il vraiment pare-balles ? Genre, toutes les balles ? Pour répondre à cette question de manière pas du tout scientifique, Jeff, de la chaîne YouTube (à ne pas reproduire chez soi) TAOFLEDERMAUS a vêtu un mannequin d'un gilet en kevlar pour voir ce qu'il se passerait si on tirait sur quelqu'un à bout portant alors qu'il porte un gilet pare-balles.

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Le gilet que l'on voit dans la vidéo est un gilet de niveau 3A, ce qui veut dire qu'il est normalement capable d'encaisser des tirs de 9mm, de .44 magnum, et de la plupart des flingues. Selon les standards industriels, c'est ce que vous pouvez trouver de mieux en termes de kevlar pour vous protéger contre ce type de blessures.

Comme vous pouvez le voir, à une distance d'environ 14 mètres, un tir de Glock 9mm à une vitesse de 335 mètres par seconde a été facilement repoussé par le gilet. Au ralenti, on voit la veste absorber la force de la balle jusqu'à ce qu'elle rebondisse contre le torse du mannequin.

Le gilet s'est également montré plutôt solide face à d'autres munitions de 9mm, tirées cette fois par un fusil semi-automatique. J'entends par là que s'il avait été porté par une vraie personne, elle serait sans doute encore en vie. Au ralenti, on voit que la puissance du tir est nettement plus élevée, mais le kevlar parvient tout de même à l'absorber et à repousser la balle, comme prévu.

Même un fusil à pompe Mossberg 590 n'est pas parvenu à percer le gilet. Toujours à 14m de distance, aucun des tirs du fusil n'a pénétré l'armure.

Par contre, à bout portant, même avec un flingue tout à fait banal, les choses se sont un peu compliquées. Le haut du gilet n'a pas du tout protégé le mannequin contre la balle. Face à un tir à 2 centimètres, le gilet s'est écrasé sous la force de la balle, et s'est violemment replié vers le torse du mannequin. Pas terrible. Mais bizarrement, une balle tirée à la même distance au centre du gilet a été stoppée, et ne l'a jamais traversé.

Le kevlar s'est révélé efficace dans tous ces scénarios (sauf quand on a vraiment tiré à son extrémité supérieure) grâce à des mailles de polymères plastiques entrelacés qui bloquent la trajectoire balistique de la balle. Les mailles sont tellement résistantes que la balle ne parvient pas à se frayer un chemin à travers l'étoffe, et toute son énergie se dissipe rapidement. Un peu comme quand un ballon de foot atterrit dans les filets.

Voilà. A priori, savoir cela ne vous servira jamais à rien, sauf si vous êtes un meurtrier ou si vous pensez que quelqu'un veut vous tuer. Mais c'est rassurant de savoir que certains produits tiennent vraiment leurs promesses.