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Van Essen compare ce travail à la cartographie de la planète Terre : selon lui, les plis physiques du cerveau sont analogues à la topologie terrestre, tandis que les zones identifiées dans la nouvelle carte sont comparables aux « subdivisions politiques à la surface de notre planète. »« Ces zones ne sont pas basées sur les plis du cortex en soi, mais plutôt sur la communication, les interactions, les connexions complexes entre les milliards de neurones qui composent le cortex cérébral, » ajoute-t-il.Les chercheurs, dirigés par Matthew Glasser de l'Université de Washington, ont réalisé leurs cartes après avoir analysé plusieurs types de données issues de scans IRM du cerveau de 210 personnes, et recueillies à l'occasion d'un consortium : le Human Connectome Project.Dans un article également publié dans Nature, l'ingénieur BT Thomas Yeo et le neuroscientifique Simon Eickhoff expliquent que la principale différence entre cette nouvelle carte et les essais cartographiques plus anciens est que, cette fois, les chercheurs ont étudié plusieurs caractéristiques du cerveau (et non une seule) afin de repérer les délimitations entre les zones cérébrales. Les scans IRM ont, entre autres, permis de prêter attention à l'épaisseur du cortex et au débit sanguin, au repos et en activité.« Il ne s'agit en aucun cas d'un Google Maps du cerveau. »
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