« C’est la tradition. » Dans la commune auvergnate d’Arfeuilles, on n’en démord pas : le Cou de l’Oie fait partie de l’histoire. Dès lors, cette fête au cours de laquelle des cavaliers décapitent des oies abattues le matin même ne peut que perdurer. Qu’importent les pétitions qui l’accusent de barbarie, les menaces de « camps de résistance », les articles à charge, les tentatives d’interdiction de la fondation Brigitte Bardot. « Ça peut paraître barbare », reconnaît un jeune papa du coin. « Mais je pense qu’il faut le vivre avant de pouvoir critiquer. » En effet, le Cou de l’Oie est au moins aussi important qu’il est choquant pour les défenseurs de la cause animale.
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