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La Corée du Nord voudrait exécuter l'ancienne présidente sud-coréenne

L'agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) indique que l'ex-présidente et son espion en chef seront « tués comme de misérables chiens ».

Dans la péninsule coréenne, les menaces de mort pleuvent dans tous les sens. La Corée du Nord a ordonné l'exécution de l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-Hye et son espion en chef, Lee Byoung Ho, après la publication d'un article par un journal japonais. Selon cet article, l'administration de Park aurait comploté pour assassiner Kim Jong-Un.

L'agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) a expliqué dans un communiqué qu'une « révélation montrait » qu'avant sa destitution, Madame Park avait prévu de tuer Kim Jong-un. Selon ABC News, la KCNA a ajouté que l'ex-présidente et son espion en chef seront « tués comme de misérables chiens, n'importe où, à n'importe quel moment, et par n'importe quelle méthode ».

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Park a été chassée du gouvernement en 2015, en raison d'un scandale de corruption. Le plan d'assassinat du leader nord-coréen n'a apparemment pas été suivi par le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in, un libéral qui a basé sa campagne sur des promesses de paix avec la Corée du Nord.

La propagande nord-coréenne fourmille d'annonces radicales et pleines de misogynie. En mai, les médias nationaux de Corée du Nord ont accusé les États-Unis et la Corée du Sud d'avoir tenté de tuer Kim Jong-Un avec des armes biochimiques. L'an dernier, la KCNA avait décrit Park comme « une vieille garce folle », et en 2014, l'agence a annoncé que les États-Unis avaient créé le virus Ebola. De plus, en mars, elle a accusé les États-Unis et la Corée du Sud d'avoir assassiné Kim Jong-Nam, le demi-frère de Kim Jong-Un, malgré des preuves confirmant la responsabilité de Pyongyang.

« Nous déclarons chez nous et à l'étranger que nous allons imposer la peine de mort à la traîtresse Park Geun-Hye et à l'ancien directeur de ses services de renseignements fantoches, » a annoncé la KCNA dans un communiqué. « Les affreux terroristes d'États qui ont préparé et soutenu ce complot pour nuire au leader suprêmede la Corée du Nord. »

Mais, selon un officiel de l'agence d'espionnage sud-coréen qui a parlé à ABC News sous condition d'anonymat, ces allégations sont fausses.

Les menaces de la Corée de Nord font suite au départ de Moon Jae-In pour rencontrer Donald Trump pour la première fois depuis qu'ils ont tous deux pris leurs fonctions. Le président sud-coréen a subi des pressions de Trump ces dernières semaines, car il a retardé le déploiement du bouclier antimissile THAAD, construit par les Américains. Ce système de défense antimissile controversé a énervé plusieurs puissances régionales, dont la Chine.

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L'attitude sévère de l'administration Trump envers la Corée du Nord n'a pour l'instant pas été très fructueuse.

Si l'on en croit certains rapports et des tweets peu clairs de Trump, le président américain est de plus en plus exaspéré par la situation. Ce mercredi, plusieurs rapports ont révélé que Trump pourrait sanctionner la Chine pour ce qu'il perçoit comme une inaction de la Chine concernant la Corée du Nord.


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