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La scène la plus folle de l'histoire des documentaires animaliers

Un bébé iguane + beaucoup trop de serpents + David Attenborough = une scène digne de "28 jours plus tard".

Accrochez-vous, parce que cette scène de Planet Earth II risque de pas mal vous secouer.

La série documentaire, d'ores et déjà culte, a fait son retour sur la BBC dimanche soir devant quelque 9,2 millions de téléspectateurs. Bénéficiant toujours de la narration de l'excellent Sir David Attenborough, le premier épisode était consacré aux espèces qui peuplent les îles de notre planète. Sur les rivages volcaniques de l'île Fernandina, aux Galápagos, on a pu assister au moment le plus incroyablement flippant de la vie d'un bébé iguane - largement de quoi faire une petite crise cardiaque.

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Amazing footage: a hatchling sea iguana makes a run for its life to the safety of the shore, but will it escape the runner snakes? Rob SSilver SurferNovember 6, 2016

Les iguanes marins, sortes de petits Godzillas trop mignons qu'on croise sur les plages, arpentent les côtes des Galápagos en quête de chair fraîche, mais aussi d'algues diverses. Ces gentils géants peuvent atteindre 1,50m, mais quand ils sont jeunes, ils sont particulièrement vulnérables face aux crabes et, visiblement, aux hordes de serpents.

Sous nos yeux horrifiés, on peut donc voir notre jeune iguane tenter de sauver sa peau alors qu'il est poursuivi par un nombre incalculable de serpents. Dès qu'il trébuche, les serpents frappent. Quelle que soit sa vitesse - et il est rapide - les serpents sont toujours juste derrière lui. À un moment, on a clairement l'impression qu'il ne va pas s'en sortir, mais grâce à une agilité surprenante pour un lézard traditionnellement plutôt maladroit, il parvient à s'échapper et à se mettre en sécurité - pour quelque temps.

Ces serpents sont endémiques de l'archipel, et sont connus pour chasser les poissons, un "trait unique chez les serpents terrestres jamais observé ailleurs dans le monde", selon le Galapagos Conservation Trust. Si leur alimentation se compose principalement de petits lézards, de geckos et de souris, on les a déjà vus s'attaquer à des iguanes marins quand l'opportunité se présentait.

Si, personnellement, je trouve les iguanes marins très charismatiques, le montage très intelligent des producteurs de Planet Earth, associé à la narration apaisante d'Attenborough, permet aux spectateurs de s'intéresser au sort d'espèces auxquelles ils n'auraient sans doute jamais pensé sinon.

Comme le souligne le Times, à chaque épisode, Attenborough nous invite à "tomber amoureux d'un monde sauvage aux dents et aux griffes tachées de sang. Et pour cela, il doit susciter notre empathie vis-à-vis de ses habitants les plus étranges et les plus menacés."

Mais le plus important, ce n'est pas le sort de chaque animal pris individuellement, mais bien la survie à long terme de ces espèces à l'ère de l'Homo sapiens. Voudriez-vous vraiment d'un monde sans adorables iguanes marins, et donc sans ce genre de scènes incroyables ? Moi non.