Crime

Airbnb pense avoir une solution à son problème de racisme

Arbnb était sur la sellette depuis que de nombreux utilisateurs ont témoigné d’actes de racisme sur la plate-forme de location, en utilisant du hastag #AirbnbWhileBlack (« Airbnb en tant que Noir »).

Ce jeudi, Airbnb a publié un rapport sur les discriminations, présentant aussi de nombreux changements dans son service.

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Depuis que ces accusations sont devenues une affaire retentissante, plusieurs chercheurs se sont demandé si l’économie du partage – et surtout Airbnb – n’allait à l’encontre des droits civiques. En guise de réponse, la plateforme de location a fait appel à des spécialistes, comme l’ancien procureur général des États-Unis, Eric Holder, et Laura Murphy, ancienne responsable de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) de Washington, afin de trouver une solution.

Pour établir son plan contre le racisme, Airbnb a également consulté plusieurs organisations. L’Association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP, en anglais), le think tank Center for American Progress, le Caucus noir du Congrès (qui représente les membres Afro-Américains du Congrès), la Ligue nationale urbaine et une douzaine d’autres groupes.

Parmi les nombreux changements visibles dans le rapport rédigé par Laura Murphy, l’entreprise annonce une nouvelle politique contre la discrimination, plus stricte ; la promotion des « réservations instantanées », qui se passent de l’accord de l’hôte ; une moindre importance des photos des locataires; ainsi que l’embauche d’une « équipe permanente chargée de lutter contre la discrimination et de promouvoir la diversité. »

Airbnb n’a pourtant pas accepté toutes les recommandations du groupe formé pour conseiller l’entreprise. toutefois les organisations qui l’ont constitué semblaient satisfaites du résultat. Dans un communiqué, Rashad Robinson, directeur du groupe de défense des droits civiques Color of Change (La Couleur du changement), a annoncé que « Airbnb a fait des changements considérables dans sa politique, répondant à nos demandes. »

« Color of Change travaille depuis quelques années pour pousser l’entreprise à faire ces changements et nous, ainsi que d’autres [groupes] de la communauté pour la justice raciale, surveillerons de près leurs efforts pour évaluer s’ils mettent fin au traitement inhumain que de nombreuses personnes de couleur ont subi », a indiqué Rashad Robinson. « Nous allons continuer à faire de la pression pour plus d’efforts s’il le faut. »


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