L’espace de 90 minutes, la triste fin de saison dernière, marquée par la relégation en National, n’a été qu’un mauvais souvenir sur lequel personne ne s’est retourné. Car malgré la descente, l’espoir perdure, et il s’appelle Bauer. Après deux ans d’exil forcé à Beauvais, puis à Jean-Bouin, dans un quartier tant éloigné de Saint-Ouen à tous les niveaux, l’équipe première du Red Star a retrouvé son enceinte mythique face à Pau, le vendredi 4 août.
Déjà, lors de l’échauffement à L’Olympic, le bar situé juste en face du stade, les sourires étaient comme les bières : nombreux et rafraîchissants. On pouvait lire sur les visages des supporters le plaisir de revenir à la maison, d’occuper à nouveau ce stade vétuste, mais ô combien important, symbole de l’ancrage populaire du club et de sa riche histoire.
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Une petite heure avant le coup d’envoi, les ultras ont quitté les simples spectateurs pour préparer le tifo qui allait accompagner l’entrée des joueurs. Avec un message sans équivoque qui montre bien l’importance du stade Bauer pour le peuple audonien : « Hier, aujourd’hui, demain… seulement à Bauer ».
Pendant 90 minutes, ils ont gueulé, chanté, encouragé leurs joueurs, entraînant dans leur sillage le reste des 2072 présents ce soir-là. Seul le but palois inscrit au retour des vestiaires, alors que beaucoup commandaient encore leur merguez-frites à la buvette, a légèrement calmé les ardeurs du kop. Un coup de mou aussi relatif que passager puisque l’ambiance est vite remontée d’un cran, à coups de chants et de fumis, lorsque Sékou Keita a égalisé pour permettre à son équipe de ne pas connaître une déconvenue pour ses retrouvailles avec le National.
Certes c’était un match de reprise. Certes le niveau de jeu n’a pas encore séduit. Certes il va falloir montrer davantage pour jouer les premiers rôles cette saison. Mais l’essentiel n’était peut-être pas là, tant on a pu mesurer l’importance de Bauer, arène d’un club de banlieue parisienne, qui a su rassembler des banlieusards et des bons petits parisiens dans ses tribunes. En somme, des amateurs de football et des passionnés du Red Star et de son étoile rouge qui, tous, n’avaient que trop peu eu l’occasion d’aller à Saint-Ouen ces deux dernières saisons.
L’espace de 90 minutes, la triste
L’espace de 90 minutes, la triste fin de saison dernière, marquée par la relégation en National, n’a été qu’un mauvais souvenir sur lequel personne ne s’est retourné. Car malgré la descente, l’espoir perdure, et il s’appelle Bauer. Après deux ans d’exil forcé à Beauvais, puis à Jean-Bouin, dans un quartier tant éloigné de Saint-Ouen à tous les niveaux, l’équipe première du Red Star a retrouvé son enceinte mythique face à Pau, le vendredi 4 août.
Déjà, lors de l’échauffement à L’Olympic, le bar situé juste en face du stade, les sourires étaient comme les bières : nombreux et rafraîchissants. On pouvait lire sur les visages des supporters le plaisir de revenir à la maison, d’occuper à nouveau ce stade vétuste, mais ô combien important, symbole de l’ancrage populaire du club et de sa riche histoire.
Une petite heure avant le coup d’envoi, les ultras ont quitté les simples spectateurs pour préparer le tifo qui allait accompagner l’entrée des joueurs. Avec un message sans équivoque qui montre bien l’importance du stade Bauer pour le peuple audonien : « Hier, aujourd’hui, demain… seulement à Bauer ».
Pendant 90 minutes, ils ont gueulé, chanté, encouragé leurs joueurs, entraînant dans leur sillage le reste des 2072 présents ce soir-là. Seul le but palois inscrit au retour des vestiaires, alors que beaucoup commandaient encore leur merguez-frites à la buvette, a légèrement calmé les ardeurs du kop. Un coup de mou aussi relatif que passager puisque l’ambiance est vite remontée d’un cran, à coups de chants et de fumis, lorsque Sékou Keita a égalisé pour permettre à son équipe de ne pas connaître une déconvenue pour ses retrouvailles avec le National.
Certes c’était un match de reprise. Certes le niveau de jeu n’a pas encore séduit. Certes il va falloir montrer davantage pour jouer les premiers rôles cette saison. Mais l’essentiel n’était peut-être pas là, tant on a pu mesurer l’importance de Bauer, arène d’un club de banlieue parisienne, qui a su rassembler des banlieusards et des bons petits parisiens dans ses tribunes. En somme, des amateurs de football et des passionnés du Red Star et de son étoile rouge qui, tous, n’avaient que trop peu eu l’occasion d’aller à Saint-Ouen ces deux dernières saisons.































Découvrez les travaux de Benjamin Filarski.
Texte Louis Dabir.
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