Imaginez un monde parallèle où le ciel serait toujours d’un bleu turquoise limpide, les murs couleur barbe à papa, les aéroports des réminiscences Malabar, où même le quartier de la Défense aurait des airs de parc d’attractions et dont les citoyens seraient probablement des bisounours sous acide. Bienvenue dans la version acidulée de notre beau monde moderne par Ben Thomas.
Le photographe et globe-trotteur australien a décidé d’incruster dans les paysages urbains de la planète Terre toute la palette de couleur d’un intérieur scandinave vintage. Intéressé par la perception que nous avons des métropoles, il livre avec sa dernière série Chroma, une « étude des lieux, une célébration du minimalisme, des couleurs et de l’intensité qu’on ne perçoit souvent pas, plongés dans une routine interminable et maussade », comme l’indique le communiqué de presse de son exposition à la galerie ThePrintSpace, à Londres.
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De gauche à droite : Paris, Shanghai et Londres. Images tirées de la série Chroma.
Florence, Italie. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Prague, République tchèque. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Avec son Canon 5D Mark III, Thomas a visité son pays natal mais aussi la Chine, le Royaume-Uni, l’Italie — où il a effectué en 2015 une résidence à la Villa Lena — la République tchèque et la France. Comme il l’a raconté à Wired, il s’immerge souvent dans sa destination via Google Street View ou se perd volontairement dans les rues de la ville qu’il découvre. « Je pense que les villes et les lieux que nous habitons peuvent parfois paraître complexes et quelque part intimidants. Je veux montrer la beauté inhérente qui existe lorsqu’on réduit ces scènes complexes à leurs éléments les plus simples. »
Florence, Italie. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Viareggio, Italie. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Seravezza, Italie. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Hong Kong. Image tirée de la série Chroma via Instagram.
Retrouvez la série Chroma de Ben Thomas sur Instagram ou sur son site. Elle est également exposée à la galerie ThePrintSpace, à Londres, jusqu’au 2 mai 2016.
