FYI.

This story is over 5 years old.

Tech

La révolution des robots bipèdes

Pas à pas, les roboticiens mettent au point le robot qui se déplacera de manière fluide et gracieuse aux côtés de ses compagnons humains.

Les robots que nous utilisons aujourd'hui revêtent toutes sortes de formes, tailles, couleurs, et effectuent des tâches extrêmement variées. Certains volent et livrent des colis, d'autres se déplacent sur roues afin d'acheminer des charges d'un bout à l'autre d'un entrepôt. Certains de ces robots sont des véhicules. D'autres, des accessoires d'électro-ménager. Tandis que les machines prennent une place toujours plus centrale dans nos vies, on espère qu'il interagiront de mieux en mieux avec le monde physique. Or, à l'heure actuelle, les robots ne sont actuellement pas très à l'aise en-dehors de l'environnement hyper contrôlé d'un laboratoire.

Publicité

En novembre, Motherboard a visité les locaux d'une start-up américaine basée en Oregon. Ses fondateurs sont persuadés que le futur de la robotique repose sur la bipédie. Agility Robotics, affiliée à l'Oregon State University, a créé le premier robot bipède du marché. Il s'appelle Cassie, et ses améliorations successives le destinent à surmonter tous les obstacles : monter les escaliers, courir sur un terrain accidenté, marcher dans les flaques et parcourir les rues des petites et grandes villes. Il ouvrira – on l'espère – une nouvelle ère de la robotique où les machines n'auront pas besoin d'aménagements spéciaux pour se déplacer dans un environnement incertain façonné par l'humain.

Selon Agility Robotics, ce petit robot à deux pattes pourrait présager d'un modèle universel de robot mobile qui servirait tout aussi bien à livrer des colis qu'à s'occuper des personnes âgées.

Nous sommes allés à la rencontre des co-fondateurs d'Agility Robotics, Jonathan Hurst et Mikhail Jones, afin de comprendre ce qui était en jeu avec le développement de robots bipèdes. Nous avons également visité le laboratoire de robotique de Hurst, là où sont nées toutes ses idées sur la locomotion des machines. De là, nous avons fait un tour à l'atelier d'usinage local où une équipe bourrue de machinistes crée les pièces qui composent Cassie. Enfin, nous avons visité la cabane de Jones dans la ferme familiale où il vit et bricole des motocross – un environnement un peu inhabituel pour un roboticien.

Enfin, nous nous sommes rendus à l'Université du Michigan, où une équipe de chercheurs dirigée par Jessy Grizzle tente de repousser les limites de Cassie, allant jusqu'à fixer une paire d'yeux robotiques sur ses petites gambettes.