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Bryan’s Magic Tears va devenir votre nouvelle drogue

Vous vous souvenez de ces groupes américains indie lo-fi du milieu des 90’s signés sur des labels injoignables du Midwest qui balançaient des refrains à faire pâlir les Smashing Pumpkins avec le son le plus pourri de l’histoire de l’électricité ? Non, peut-être pas. Eh bien sachez que Bryan’s Magic Tears aurait très bien pu être l’un d’entre eux. Ce nouveau projet solo de Benjamin Dupont (Dame Blanche) coche en effet toutes les cases du genre : mélodies ultra-toxiques, guitares alternant fouet et caresse, son fantomatique et nom alambiqué faisant référence à un dealer d’acide parisien.

En attendant le premier album (sublime, sachez-le), qui sortira mi-décembre sur XVIII Records​, l’animal se produit en concert sporadiquement, ici et là, accompagné par une poignée de mercenaires de la scène locale (en première partie de Sam Fleisch​ il y a quelques semaines, avec Jorrdee et Principles Of Geometry ce vendredi​) et nous a envoyé le clip de « Lighting Breast », tube insensé qu’on vous présente juste en-dessous, pour la première fois dans l’histoire des noms alambiqués faisant référence à un dealer d’acide parisien. ​