On vous présente Shaxul, le Poitevin en guerre contre l'hégémonie du metal occidental
Photos fournies par l'artiste. Les légendes entre guillemets sont de Shaxul lui-même. 

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On vous présente Shaxul, le Poitevin en guerre contre l'hégémonie du metal occidental

Depuis vingt ans, l'homme ramène la fine fleur de la musique brutale et underground née et élevée en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient.

Sœurs de metal, frères de metal, rendons-nous à la triste évidence : 90 % des disques que nous écoutons ont été enregistrés en Europe ou en Amérique, par des métalleux européens ou américains. Pourtant, le metal est un genre d'obédience globale (et osons-le, plus internationaliste qu'il n'y parait) ; de Sepultura (Brésil) à Boris (Japon), de Combat Noise (Cuba) à Impiety (Singapour), les exemples ne manquent pas pour prouver la richesse du metal extra-occidental. Mais à part quelques tentatives de mise en valeur, notamment par les excellents documentaires Death Metal Angola ou encore A l'Est De L'Enfer, les scènes africaine, sud-américaine, asiatique et (dans une moindre mesure) océanique demeurent tristement absentes du paysage métallique - et médiatique.

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Aussi préparez-vous à faire une petite place dans ce petit bloc de carbone roussi qui vous sert de cœur pour Shaxul, batteur-chanteur très occupé au sein du groupe français Manzer, mais surtout découvreur de talents métalliques du monde entier. Boss des labels Legion Of Death et Armée de la Mort, cet activiste s'est donné pour mission de chasser « le véritable underground metal » partout où il se niche : Pérou, Sri Lanka, Cuba, Salvador, Philippines, Singapour, Bahreïn, Malaisie, Pakistan, Bangladesh, Libye, Ouganda, etc. Certains groupes qu'il a signés sur ses structures, comme Seeds Of Iblis (Irak) ou Kusoof (Bahreïn), proviennent de pays où jouer du metal ou du rock vous expose à une amende, à la prison – voire à la mort. Shaxul n'a pas usurpé son auto-proclamation de « Sherlock Holmes du Hard » lorsque sa modestie légendaire le quitte un bref instant, au cours de l'interview qui suit.

"Avec ORATOR, un groupe du Bangladesh, après un concert à Kuala Lumpur (Malaisie). J'ai sorti leur 7"EP et leur album."

Ne vous méprenez surtout pas, cet allergique notoire à la prétendue suprématie occidentale du metal ne fait ni dans l'humanitaire, ni dans cette idée de post-colonialisme bienveillant qui voudrait se faire passer pour de l'humanitaire, justement. Ne comptez pas sur sa charité, ou sur un quelconque attrait exotique typique des musiciens blancs en crise d'inspiration (désolé Peter Gabriel mais ça faisait longtemps que tu la méritais celle-là). En 17 ans, Shaxul a sorti plus d'une centaine d'albums, EPs, maxis, splits et démos (dont certains sont devenus cultes et hors de prix aujourd'hui) avec ferveur, dévotion, et surtout respect des cultures différentes. C'est donc avec ferveur, dévotion et respect de sa culture poitevine, à laquelle il est attaché, que nous sommes allés à la rencontre de Shaxul, un type qui a sans doute fait davantage pour le metal des pays émergents et en développement que bien d'autres.

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Noisey : Pourquoi as-tu créé le label Legion Of Death et décidé de sortir des groupes d'Asie, d'Amérique latine, d'Océanie et d'Afrique en 2001 ?

Shaxul : J'ai créé End All Life Productions avec Hasjarl de Hirilorn en 1999, puis j'ai donné un coup de main à Drakkar Productions [créé par Noktu Geiistmortt, label séminal du BM français qui a sorti les premières disques de Mütiilation, Peste Noire, Deathspell Omega, Alcest, etc., ndr] – je m'occupais surtout des layouts. J'ai pu apprendre beaucoup de choses car c'était déjà assez professionnel et cela m'a permis de comprendre le fonctionnement de base d'un label underground – du moins, suffisamment pour me lancer et gérer un label qui correspondrait à mes goûts.

Avec mon compagnon Karnage, qui éditait le fanzine Eternal Fire, nous avions tous les deux cette passion pour les scènes étrangères. Lui était allé au Pérou et avait rencontré les gars de Goat Semen, Anal Vomit, Hadez, etc. il avait même vu des concerts et des répétitions. Nous étions aussi fans du travail de King Wölle de Desecration Of Virgin, qui reste mon fanzine préféré [nommé d'après un classique du groupe de metal extrême brésilien Sarcofago, ndr]. Il y avait tant de groupes underground à découvrir venus de pays auxquels on n'avait pas pensé ! Finalement Karnage a disparu de la circulation et j'ai assez rapidement géré le label seul, même si à un moment Khaos de Deathspell Omega filait un coup de main – avant qu'il s'en aille aussi à cause de divergences idéologiques.

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Au début, l'idée était surtout de soutenir les scènes d'Amérique du Sud, puis j'ai décidé d'étendre le label à d'autres zones du metal méconnues à l'époque. Quand j'y repense, je n'avais aucune idée qu'il puisse exister des groupes de metal en Amérique du Sud ou en Asie. Quand j'ai commencé à entendre parler de ces scènes, par des fanzines, des flyers ou autre, je me suis plongé là-dedans, comme une sorte de quête.

Dirais-tu qu'il y a « un son » propre à certains endroits du globe ?

J'en suis même convaincu, et c'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai créé ce label. Je pense par exemple qu'un groupe issu de la tradition metal sud-américaine, ça saute aux oreilles. Pour moi les EPs que j'ai sortis de ces groupes péruviens, Anal Vomit ou le split Goat Semen/Levifer, c'est la quintessence de cette tradition métallique. Idem pour le groupe thaïlandais Surrender Of Divinity pour ce qui est de l'Asie.

"Avec Yasuyuki de ABIGAIL et BARBATOS, dans un resto à Tokyo. Je suis le batteur session de BARBATOS. Yasuyuki est un ami depuis environ 25 ans et j'ai toujours soutenu ses groupes."

Qu'ont-ils de plus que les groupes occidentaux ?

Il y a souvent une bestialité qui, à mon sens, vient souvent d'un contexte social plus compliqué que le nôtre, et désormais c'est un facteur profondément ancré dans beaucoup de ces scènes de pays émergents. Bien sûr, il y a toujours des groupes pour copier le style norvégien, en Colombie par exemple, mais globalement on trouve toujours des groupes originaux et excellents, qui se nourrissent de l'histoire de leurs ancêtres.

Alors que la plupart des labels français sortent des groupes occidentaux, comment vois-tu ton rôle ?

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J'ai conscience d'avoir permis à pas mal de groupes d'être écoutés hors des frontières de leur pays natal, mais c'est simplement le but d'un label underground : propager de la bonne musique, ainsi que l'esprit des artistes qui la composent.

Qu'est-ce qui a fait de toi le metalhead passionné et radical que tu es aujourd'hui ?

J'ai découvert le Metal et Iron Maiden lors d'un voyage scolaire en Irlande, vers 1989, et j'ai même rapporté quelques cassettes que j'avais trouvées sur place. Or ça s'est mal passé avec ma famille lorsque j'ai commencé à m'y intéresser vraiment. Et ça se passe d'ailleurs toujours mal : ils n'ont jamais compris ni accepté mon mode de vie, mes idées et mes goûts. Disons que c'est un monde qui leur échappe.

Le premier album d'Iron Maiden que j'ai découvert était No Prayer for the Dying et je le vénère toujours autant. Sinon je peux citer Sabbat, Bathory, Motörhead, Slayer, Sadistik Exekution, Mayhem, Impiety, Impaled Nazarene…

Legion Of Death Records a démarré en 2001, soit à peu près au tout début de ce qu'on n'appelait pas encore à l'époque « la crise du disque ». Le déclin du format physique a-t-il également touché ton secteur, l'underground metal ?

Pas de plein fouet, ça s'est fait progressivement. Mais je remarque que depuis environ deux ans, les ventes baissent régulièrement et le format physique suscite de moins en moins d'intérêt.

Pourtant on décrit souvent les fans de metal comme des passionnés capables de dépenser pas mal d'argent pour assouvir leur soif de découvertes, se ruiner en disques et en T-shirts, etc…

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C'était vrai à une époque, mais je dirais cela fait désormais partie du passé. Cela existe toujours chez certains, mais c'est une poignée de mes clients réguliers… J'ai l'impression que tu parles d'une époque du metal tellement lointaine ! Désormais, les gens réservent leur fric au Hellfist [sic] et compagnie, jugent que 9 Euros le CD d'un groupe underground c'est trop cher, que 5 Euros l'entrée d'un concert c'est trop cher – par contre pas de souci pour acheter un CD à 20 Euros à la Fnac… Les vrais passionnés, c'est une race en voie de disparition. Ça explique en partie pourquoi mon label va très mal.

Malgré cela, tu gagnes ta vie grâce à ton label ?

Oui. Alors que cela a commencé comme une association en 2001, c'est devenu ma source de revenus depuis 2010. Ça a mis du temps à prendre, mais actuellement la majorité de mes clients sont français, et j'ai aussi beaucoup de commandes d'Allemagne ou du Japon. Le monde du travail et des patrons me dégoûte, et une mauvaise expérience en particulier m'a poussé à me lancer. Actuellement, je vis de la musique, ma passion, et c'est une grande chance, je fais en sorte de me le rappeler tous les jours. Mais bon, ce n'est pas facile et il est possible que je me mette à la recherche d'un emploi dans un futur proche… J'espère juste tenir le plus longtemps possible.

Si tu devais choisir une poignée de sorties, parmi les plus significatives de ton label, lesquelles tu choisirais ?

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Tout d'abord, il faut savoir que je propose un projet à un groupe si sa musique ET son état d'esprit me conviennent à 666 %, sinon je n'essaye même pas. Ensuite, c'est difficile de choisir car je suis fier de tout ce que j'ai fait, mais disons que pas mal de groupes sortis sur Legion Of Death sont issus de scènes, et parfois même de pays, où il n'y avait jamais eu de sorties vinyles auparavant : comme Dying Embrace en Inde, Ritual Day en Chine, Rabbath Ammon en Jordanie, Weapon au Bangladesh, Orisha Shakpana en Jamaïque, etc. Aussi des sorties de groupes venus de pays où le Metal et même le Rock sont interdits…

Quoi qu'il en soit, ma première sortie, c'était Japanese Metal Destruction, un split 7" entre les groupes japonais Terror Squad et Sabbat [dont on vous conseille l'écoute ultra sérieusement, ndr]. On a voulu commencer par un split, car on aime cet esprit de soutien mutuel. A savoir que mon groupe, Manzer, a fini par jouer avec Terror Squad et Sabbat lors d'une tournée au Japon en 2017, soit 16 ans après la sortie du disque.

"On a tourné avec eux au Népal, c'est le groupe le plus culte là-bas. Pour la parenthèse, il vient d'y avoir une émission sur eux et d'autres groupes du Népal (merdiques en revanche mais bon) dans "Tracks" sur Arte hehe, c'est sur YouTube, ce que dit Sunil (chant/basse) est excellent. C'est un groupe qui a révolutionné la scène de son pays, comme ORATOR au Bangladesh, ou FUNERAL IN HEAVEN au Sri Lanka, et je suis fier d'avoir produit tous ces groupes."

Parlons justement de ces artistes que tu as signés sur LOD et qui viennent de pays où pratiquer le metal très difficile ou bien carrément interdit… Que sais-tu d'eux ? Est-ce qu'ils doivent ruser pour communiquer avec toi ?

C'est parfois très dur de jouer du Metal, voire totalement clandestin : dans certains pays, des musiciens doivent se cacher à tout prix, parce qu'ils risquent gros. Grâce à Internet, ce n'est pas un souci pour communiquer mais dans le temps, c'était parfois difficile d'envoyer des copies gratuites aux groupes. Pour le groupe irakien Seeds Of Iblis [qui ont une chanson intitulée « Sex with Muhammad's Corpse » , ndr], j'ai dû envoyer une partie des copies en Jordanie voisine. Parfois, j'envoie à une connaissance du groupe qui se situe en Europe ou aux USA, et qui ramènera les disques une fois de retour au pays, sinon l'envoi postal ne passera pas la douane, c'est clair… Certaines personnes de cet entourage comme Learza de Kusoof et Dhul-Qarnayn, des groupes du Bahreïn, ont reçu des menaces de dénonciation aux autorités de la part d'autres groupes de Metal dont les membres sont de bons musulmans… D'après lui, son binôme dans Kusoof a eu peur et a arrêté le groupe.

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J'ai énormément de respect pour ces gens qui doivent braver les interdits pour continuer à faire leur musique. Ici, le Metal est une musique de bourgeois très accessible et non-subversive… Alors quand tu vois que le chanteur d'AlNamrood a écopé de 90 coups de fouet et 3 mois d'emprisonnement dans son pays l'Arabie Saoudite pour avoir bu une bière dans la rue, tu te dis qu'il faut avoir des couilles pour continuer dans des conditions pareilles. En revanche, certains clichés sont faux : il faut savoir que le Metal est très bien toléré au Bangladesh. Évidemment, économiquement c'est difficile, mais il y a des concerts et une scène de plus en plus active.

Quelle est ta méthode pour découvrir des groupes de contrées aussi reculées, « métalliquement parlant » ?

Il n'y a pas vraiment de secret, quand on est passionné, on fouille sans arrêt, tu dois devenir le Sherlock Holmes du Hard ! Disons qu'il faut faire sa sauce entre les fanzines, les crédits dans les livrets ou inserts de disques, le bouche à oreille, et bien entendu les autoroutes de l'information d'aujourd'hui avec le web. Je me fous pas mal des réseaux sociaux – qui n'ont rien de social – mais bon, il faut avouer qu'avec Internet c'est tellement simple de se renseigner et de découvrir tout ce que tu veux. Pendant des années, pour prendre contact, il fallait écrire une lettre, souvent joindre un IRC, un coupon international qui payait le port pour la réponse, puis attendre une éternité… Et encore, si ça arrivait à destination.

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As-tu voyagé en personne pour aller à la rencontre de groupes ou de scènes ?

Pas vraiment, car j'ai commencé à voyager hors d'Europe en 2006 seulement, et figure-toi que je n'ai toujours pas mis le pied sur le continent américain. En revanche pour la première tournée de Manzer en Asie en 2010, nous avons joué avec des groupes que j'avais sorti sur le label, comme les Thaïlandais de Zygoatsis, les Bangladais d' Orator et les Sri-lankais de Funeral In Heaven. Ce qui n'a fait que mon conforter dans mes choix. Ceci dit, j'ai sorti un EP d'Ugra Karma, le groupe le plus culte du Népal [Vous pouvez vous en rendre compte par vous-même dans un excellent reportage de Tracks sur le metal népalais, ndr], après notre tournée avec eux sur place – mais je comptais les signer quoi qu'il arrive…

As-tu l'impression d'être le seul dans cette entreprise quasi-militante de sortir des albums de groupes venus de « contrées métalliques méconnues » ?

Depuis quelques temps, de plus en plus de labels occidentaux signent des groupes comme j'ai pu le faire. Mais il y a encore moins d'une dizaine d'années, beaucoup de soi-disant métalleux hallucinaient qu'il y ait du Metal en Amérique du Sud, à part Sepultura peut-être. De nos jours, ce sont des scènes reconnues et respectées pour le vrai passionné – et si j'ai pu participer à cette reconnaissance, tant mieux. J'ai aussi créé Legion Of Death car la suprématie occidentale dans le monde du Metal m'insupporte.

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Mais c'est une mission qui ne va pas sans quelques embûches, et il y a bien des fois où il t'est arrivé de te faire avoir, d'où la page "rip offs" sur ton site…

En effet. C'est là que j'affiche les "rip offs", les arnaqueurs, quoi. Il arrive que lors d'un échange, des sous-merdes de voleurs n'envoient pas leur part, et malgré les relances, tu n'as plus jamais de nouvelle. Heureusement, ça reste rare mais si ça m'arrive, c'est aussi parce que je prends le risque : je connais des labels qui refusent totalement de trader avec tous les labels et groupes d'Amérique du Sud, qui ont mauvaise réputation parfois fort justifiée, il faut bien le constater. Je ne fais pas ce boycott puisque c'est l'essence même du label que de soutenir ce type de scènes.

Manzer en concert à Saintes (Charente-Maritime), le 25 mars 2016.

Quoi qu'il t'en coûte, tu mets la culture de pas mal de pays lointains en avant à travers tes sorties. Or tu n'hésites pas à le faire encore plus directement avec ton propre groupe, Manzer, dans lequel tu chantes souvent la gloire de ta région, le Poitou-Charentes. Saurais-tu expliquer pourquoi cet attachement régional est-il important dans ta démarche de passionné de metal ?

J'adore découvrir de nouvelles cultures, et c'est parfois central dans la musique de certains groupes que j'ai pu signer avec Legion Of Death. Donc si je peux faire découvrir la mienne, qui est en voie de disparition, notamment sa langue, le Parlanjhe, je n'hésite pas. C'est une part immense de Manzer, et son identité. C'est très sérieux : le Metal permet vraiment de se cultiver et ça me semble important. D'ailleurs on est assez fiers d'avoir mis le Poitou-Charentes sur la carte du Metal : en France, et même ici dans la région, tout le monde s'en fout pas mal la plupart du temps, alors ça fait plaisir quand des gens du bout du monde s'y intéressent.

Bon, et que penses-tu du metal en France aujourd'hui ?

Il me semble partagé en deux : il y a les Hardos d'un côté – oui je suis pour l'utilisation de ce terme noble car désormais n'importe quel trou du cul peut se considérer comme "métalleux" – ceux qui savent ce que le mot « soutien » signifie ; de l'autre, il y a ceux qui s'acharnent à voir le Metal comme une musique comme les autres. La majorité des métalleux français sont souvent des beaufs, des incultes, qui ne se contentent que des merdes commerciales qu'on leur sert. Et même s'il s'agit d'une majorité de jeunes, il y a aussi des vieux de la veille qui se complaisent là-dedans. C'est tellement plus simple que de se bouger le cul.

Pourtant l'underground mondial est saturé de groupes et de labels, mais il est à l'agonie parce qu'il n'intéresse pas grand-monde – un paradoxe dévastateur. Il faut dire que les difficultés sont de plus en plus difficiles à surmonter en France : sortir un disque, monter un concert, ne serait-ce que trouver une salle… C'est le parcours du combattant. Je connais des pays du « Tiers-Monde » où c'est plus facile à réaliser. Heureusement, il y a une scène en France dont les membres se soutiennent mutuellement et dont on peut s'enorgueillir : Hexecutor, Deathroned, Mortal Scepter, Electrick Shock, Tentation, Herzel, Stonewitch, Silver Machine… Je fais un peu le pessimiste, comme ça, mais tout n'est pas perdu.

Théo Chapuis est sur Noisey.