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Crime

Pour la première fois, une entreprise privée part à l'assaut de la Lune

Moon Express prévoit de conduire la première de ses missions vers la Lune dès 2017. C'est la première fois que le gouvernement américain délivre l'autorisation d'atterrir sur la Lune à une entreprise privée.
La Lune photographiée depuis Azusa, en Californie en juillet 2016. Photo de Gene Blevins/Reuters

Le gouvernement américain a donné son accord pour qu'une compagnie privée de vols spatiaux puisse atterrir sur la Lune, et c'est une première. Moon Express, dont le siège est installé à Mountain View en Californie, prévoit de conduire la première de ses missions vers la Lune dès 2017. La décision annoncée ce mercredi laisse penser que d'autres autorisations pourraient être délivrées pour suivre le chemin tracé par Moon Express.

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Obtenir l'autorisation du gouvernement américain pour cette mission n'a pas été simple. Aujourd'hui, il n'existe pas de cadre légal pour les demandes de missions vers la Lune. Le gouvernement travaille actuellement sur ce point, mais Moon Express est parvenu à contourner le problème en étant extrêmement transparent avec les autorités — notamment en délivrant bien plus d'informations que demandé.

L'entreprise s'est aussi attachée à remplir les conditions nécessaires fixées par le Traité de l'espace (un accord international qui fixe les règles à suivre pour les pays qui souhaitent conduire des missions dans l'espace) comme : laisser le gouvernement américain superviser la mission, assurer que la mission n'interfère pas avec les missions d'autres pays, et aussi éviter la propagation de virus sur la surface de la Lune.

Si Moon Express parvient à atteindre la Lune en 2017, elle pourrait remporter le Prix Lunar X de Google, qui récompense l'entreprise privée qui réussira à faire atterrir un véhicule sur la Lune. « Nous voulons gagner ce prix, » a indiqué Bob Richards, le directeur général de Moon Expresss au site Internet The Verge. Mais l'entreprise voit plus loin que la récompense de Google. Richards et ses employés espèrent collecter des métaux rares sur la Lune et les ramener sur Terre d'ici 2020.


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