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Sports

La gardienne de l'équipe de Gambie décède en voulant traverser la Méditerranée

Fatim Jawara, 19 ans, était sur une embarcation qui tentait de rejoindre l'Europe depuis la Libye le mois dernier.

Une jeune gardienne de but qui jouait pour la sélection nationale gambienne est décédée lors du naufrage d'un bateau en mer Méditerranée le mois dernier, a confirmé l'un de ses anciens coachs.

Selon le Guardian, Fatim Jawara, 19 ans, était sur une embarcation qui tentait de rejoindre l'Europe depuis la Libye le mois dernier. Le bateau n'est jamais arrivé sur les côtes européennes.

Chorro Mbenga, adjoint de l'équipe nationale U17 et ancien coach de Jawara a déclaré : « Sa mort est prématurée, mais nous nous souviendrons d'elle pour ses grandes performances sur le terrain. » Jamara a fait ses débuts pour la sélection nationale l'année dernière, lors d'un match amical contre une équipe de Glasgow.

The goalkeeper of the Gambia's national women's side has died attempting to cross the Mediterranean to reach Europe. Fatim Jawara was 19. pic.twitter.com/XJ9HrPU8RD
— Jennifer O'Mahony (@jaomahony) November 2, 2016

Jawara aurait quitté la Gambie en septembre afin de traverser le Sahara et de voyager jusqu'en Libye, où des milliers de migrants africains tentent la traversée vers l'Europe tous les mois. Dans un récent rapport, la BBC, citant des statistiques provenant de l'Organisation internationale pour les migrations (IOM), estimait que 3770 migrants étaient morts en voulant traverser la Méditerranée l'an dernier.

Lamin Kabba Bajo, le président de la fédération gambienne de football a déclaré à propos de Jawara : « Nous sommes en deuil, c'est une grande perte pour l'équipe nationale et pour la nation. On se souviendra d'elle pour son penalty arrêté lors du match amical de l'équipe nationale contre les Glasgow Girls d'Ecosse. »

Il y a un nombre important de Gambiens parmi les migrants qui tentent de rejoindre l'Europe, la plupart cherchant à fuir la pauvreté et les violences politiques. Le pays est loin d'avoir bonne réputation en matière de respect des droits de l'homme sous la gouvernance répressive et erratique du dictateur et président Yahya Jammeh.