Dimanche après-midi, Saint-Etienne recevait Rennes dans un stade de Geoffroy-Guichard vide, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) ayant sanctionné le club stéphanois d’un match à huis clos après les débordements survenus lors du derby face à Lyon le 5 février.
Au coup d’envoi, l’ambiance était donc très calme dans l’enceinte de l’ASSE, jusqu’à la 17e minute de jeu seulement. Car à ce moment-là, certains supporters stéphanois ont fait irruption dans le stade, près du virage sud, entraînant l’interruption du match pendant près d’un quart d’heure.
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Du coup, le volume sonore de la rencontre est monté d’un cran à base de « La Ligue, la Ligue, on t’encule ». C’est alors que Dominique Rocheteau, conseiller sportif de l’ASSE, et Roland Romeyer, président du club, sont allés discuter avec les ultras pour les convaincre de quitter Geoffroy-Guichard. « Il y a des stadiers, des gendarmes, des policiers. Ce n’est pas facile, mais malheureusement, si on répond… J’ai discuté avec le capo (leader des ultras, ndlr), c’est bon, ils quittent le stade, j’espère », a indiqué l’intéressé au micro de beIN Sports.
Une fois la situation revenue à la normale, la rencontre a pu reprendre jusqu’à son terme, les deux équipes se quittant sur un match nul 1-1. Mais Saint-Etienne pourrait être de nouveau sanctionné par la LFP.
« Jouer dans ces conditions, c’est compliqué, a affirmé Christian Gourcuff, l’entraîneur rennais, sur beIN Sports. C’est assez dramatique pour le foot. Tout le monde subit ça. A un moment donné, ça ne sera plus possible. Ce n’est pas évident de repartir ».