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LE NUMÉRO BEHREN

Bienvenue au fond

Dans les années 1950, les sociétés qui exploitaient les mines de fer et de charbon se sont fait tellement de thunes qu’on a appelé la Lorraine le «Texas français»...

Photo: Rip Hopkins

Dans les années 1950, les sociétés qui exploitaient les mines de fer et de charbon se sont fait tellement de thunes qu’on a appelé la Lorraine le «Texas français»…

Photo: Maciek Pozoga

En 1957, ils y avaient 47 500 mineurs dans le coin. On les appelait les «gueules noires». En 1987, il n’en restait que 18 000 dont 9 000 au fond de la mine—les mineurs disent «au fond» tout court. En 2005, les dernières mines du bassin houiller ont fermé, 5 000 personnes ont été licenciées, les autres sont parties en préretraite…

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…ou dans les hôpitaux de la région, où l’on a croisé ce monsieur qui a reçu 21 éclats de roches et perdu une phalange lors d’un bon vieux coup de grisou.

Photos: Rip Hopkins

Des millions de tonnes de poussières de charbon, pudiquement recouvertes de verdure, c’est tout ce qu’il reste de la belle époque des mines aujourd’hui.