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Sports

Vendredi, une ambiance délétère et révolutionnaire régnait au Vélodrome

Les supporters de Marseille en ont ras-le-bol et l’ont fait savoir lors de la réception de Rennes.
Photo Jean-Paul Pelissier/ Reuters.

Vendredi pour la réception de Rennes, les supporters de l'Olympique de Marseille ont protesté contre les mauvais résultats de leur équipe, qui occupe ce lundi la 12e place du classement de Ligue 1, à six points seulement du premier relégable. Ils avaient appelé à une grève des encouragements lors des 15 premières minutes de la rencontre.

Déjà avant le match, plusieurs incidents ont eu lieu et deux supporters ont été interpellés. Les joueurs ont été copieusement sifflés lors de l'échauffement, tout comme l'entraîneur Michel lorsque le speaker a annoncé son nom. Et lorsque le coup d'envoi fut donné, le Vélodrome sonnait clairement creux.

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Un stade vide et des sifflets pour accueillir les joueurs — Yann Pécheral (@YannPecheral)18 mars 2016

« MLD tu as détruit nos rêves, VLB, tu as vendu notre passion. Vous tuez l'OM, cassez-vous », pouvait-on lire sur une des banderoles trônant dans les travées presque vides sur stade. Ou encore : « Michel, le Real t'attend », « Trop de pression au Vélodrome ? Vous avez un quart d'heure pour jouer libérés ».

Les partenaires de Steve Mandanda ont très mal démarré leur match face aux Rennais qui, lors du premier quart d'heure, ont inscrit trois buts sur leurs trois premières occasions. Et lorsque les supporters grévistes sont revenus dans les tribunes, l'ambiance a passé un cap pour devenir révolutionnaire. Les fans des virages nord et sud sont entrés dans une colère noire et ont tenté d'envahir le terrain. Il a fallu l'intervention des gendarmes mobiles pour les en empêcher.

Ça s'excite au bas du Virage Nord — Yann Pécheral (@YannPecheral)18 mars 2016

« On a vécu une soirée absolument apocalyptique, tant sur le terrain qu'en tribunes », a indiqué le président Vincent Labrune au micro de Canal +. « C'est quelque chose d'assez rare, ça révèle un climat de tension et c'est préoccupant pour les rencontres à venir », a de son côté commenté un responsable de la Sécurité publique marseillaise.