Emilia Clarke as Daenerys Targaryen, Photographer: HBO
[Spoilers à venir]Emilia Clarke en Daenerys Targaryen, Photo : HBOSi vous n’avez pas encore vu “The Dance of Dragons”, l’épisode 9 de la cinquième saison de Game of Thrones, refermez tout de suite cette page. Oui, vous savez maintenant qu’on y voit Daenerys voler sur un dragon et votre vie me semble peu enviable à l’heure qu’il est, mais tout n’est pas perdu. Par exemple, vous ne savez pas encore que Stannis brule sa fille vivante.Un peu comme dans Le Seigneur des Anneaux, un point important de l’intrigue de Game of Thrones est détenu dans les distances qui séparent les protagonistes – et l’interminable générique ne manque pas de nous le rappeler – jusqu’à maintenant pour aller du mur à Port Royal ou de Braavos aux Îles de Fer, il vous fallait une saison ou deux et le temps presse car on vous le rappel : “Winter is coming !” Après ce nouvel épisode tout est changé, Daenerys peut maintenant se balader où bon lui semble (d’ailleurs où va-t-elle à la fin de l’épisode ?). Si la scene de vol était tout a fait bâclé, celle du combat montrait un dragon des plus réalistes. On a donc demandé à Jabbar Raisani, un de ceux qui ont construit la bête, comment ils s’y étaient pris.“On appelle ça un Dragon Buck” explique d’entrée Raisani en parlant de l’énorme maquette qui a rendu la scene possible. “C’est une sorte de dragon en fond-vert aux formes vulgaires sur lequel monte Emilia Clarke et l’ensemble bouge afin de suivre les mouvements du dragon, ce n’est pas du tout statique. C’est vraiment compliqué de faire monter quelqu’un dessus parce qu’elle doit être suspendue afin que les perspectives restent correctes.”“Ce tournage uniquement pour les effets spéciaux n’est qu’une partie de ce qu’il faut tourner pour obtenir le résultat visible dans l’épisode. On a montré cette premiere version à tous les membres du casting présent sur cette scene tournée en Espagne et les réactions étaient pour le moins étranges. C’est seulement à la fin de la semaine que l’équipe des effets spéciaux, le réalisateur David Nutter et Rob McLachlan, le directeur de la photographie ont vu le résultat final. On était sur le cul.”
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