Il fallait s’en douter, à peine deux semaines après sa sortie, la SNES Classic a déjà été piratée. En fait, ça fait déjà une semaine que le processus est simple et à la portée de tous grâce à la mise à jour du logiciel Hakchi2, qui permettait déjà de pirater la NES Classic. Pour certains fans, c’est complètement immoral de même seulement penser modifier la nouvelle miniconsole rétro, mais, pour d’autres comme moi, c’est une raison de plus de se la procurer.
La SNES Classic est une version miniature de la très populaire SNES, la deuxième console mise en marché par Nintendo au début des années 90. Tout comme la NES Classic sortie l’an dernier, cette version comporte un port HDMI pour pouvoir la brancher sur les télés modernes et une sélection d’une vingtaine des meilleurs jeux de l’époque y est préinstallée. Comme elle ne se branche pas sur internet, il n’y a pas de mise à jour possible et donc pas de moyen d’y installer d’autres titres.
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Sauf si…
La raison principale de pirater est évidemment de pouvoir ajouter des jeux. Bien que la sélection faite par Nintendo en soit une de très grande qualité, on a tous des goûts différents, et c’est sûr à 90 % qu’un de tes jeux favoris est absent de la liste. De plus, la capacité de mémoire de la console permet même de faire passer la console de 21 jeux à une centaine. Avec des manipulations supplémentaires, il est même possible d’y installer des jeux d’autres consoles, comme la NES, la Game Boy, la SEGA Master, la Genesis, etc.
On peut aussi changer les fonds d’écran des menus, ajouter des fonctions comme un raccourci sur la manette pour revenir à l’écran de sélection de jeu ou encore augmenter la liste de contrôleurs compatibles avec la console.
Est-ce que c’est légal?
La réponse courte : non. Comme Nintendo ne vend pas les ROM (fichiers de jeux), ceux qu’on retrouve sur le net sont illégaux. Il existe toutefois une zone grise : si tu extrais toi-même le ROM de ta vieille cassette, c’est OK. Nintendo aurait aussi facilement pu créer une boutique en ligne pour y vendre d’autres titres, mais elle ne l’a pas fait. Honnêtement (), comme rien n’a été fait pour éviter que le piratage soit possible sur cette console de la même manière que la précédente, on est porté à croire que Nintendo ne s’en fait pas trop avec ça. Autre indice : ce message programmé dans la console est clairement à l’intention de ceux qui allaient tenter de la pirater.
Pas vraiment de conséquences possibles
Même s’il existe toujours des risques, il y a très peu de chance de briser votre console, à moins peut-être de débrancher le câble USB durant le processus. Côté juridique, il n’y a pas de moyen pour Nintendo de savoir que votre console a été piratée puisqu’elle n’est pas connectée sur internet. Reste toujours le danger de vous en vanter sur Facebook et de recevoir des messages de haine de la part des fanboys de Nintendo. Moi, je peux vivre avec ça.