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Strut réédite les classiques ghetto house de Dance Mania

Victor Parris Mitchell et Raymond Barney, les deux patrons de Dance Mania, dans leur jardin de North Lawndale, Chicago. (Photo: Ryan Lowry) Boys Noize

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Noisey : Salut Quinton, parle-nous un peu de la genèse de cette compile best of « Dance Mania ». C’est Ray Barney qui vous a branché dessus ?
Quinton :
raw Justement, t’en penses quoi du Dance Mania ressuscité ? T’avais jeté une oreille sur la réédition du maxi de Paris Mitchell ?
Tu l’as rencontré en personne, Barney ? Tout le monde le présente comme un businessman hyper dur en affaires. Deeon parlait de la musique qui sortait sur Dance Mania en ces termes : « Tu avais des mecs lambda, des mecs de gangs, d’autres mecs, et tous dansaient, ils dansaient pour s’approcher des filles. » Tu résumerais l’esprit de l’époque de la même manière ? Trax 4 Da Women Un pote qui a étudié la Chicago House dans un cadre universitaire me disait qu’une grande partie des producteurs de l’époque sont dans une sorte de rédemption mystique où l’église est le substitut à la drogue et la musique. On a même parfois du mal à les faire parler de leur passé de musicien. Triste, non ? club heads thug La mise à disposition massive (peer-to-peer) des back-catalogues de pas mal de vieux labels a forcément dû influencer votre travail. C’est un sujet que vous avez abordé avec Barney ? Ils vous emmerdent les gars qui font ça ? Oui, mais concrètement, au moment de faire le tracklisting, vous avez forcément du survoler toutes ces compiles mp3 qui trainent sur des blogs. Est-ce que ça a eu une influence sur la sélection ? À titre personnel, t’étais plutôt fan de l’époque hip-house du label ou de celle des gros durs qui a suivi ? soulful Si tu ne devais garder que cinq noms dans la liste des producteurs associés au label, tu prendrais qui ? Non, non, ceci n’est pas un disque hardstep de 1995 mais la compilation et vous pouvez consulter directement sa tracklist sur le site de Strut. Profitez-en d’ailleurs pour mater les autres compiles aussi encyclopédiques qu’indispensables que le label a déjà sorti.


Nicolas ne fait que passer, lui aussi est dans le biz, et il a un deuxième maxi à terminer pour le label Antinote.