FYI.

This story is over 5 years old.

Crime

En images - Avec le Front islamique à Alep

Pendant deux semaines cet été, VICE News a suivi le Front islamique, une coalition de rebelles islamistes qui combattent d’un coté les forces du président Bachar al-Assad et de l’autre les miliciens de l’organisation État islamique.
Photos de Frederick Paxton

Alep, une des plus vieilles villes du monde, est aujourd'hui un terrain vague. Depuis que la guerre civile a atteint Alep il y a deux ans, la capitale commerciale et industrielle Syrienne a été le théâtre d'âpres combats maison par maison, comme à la fois les rebelles et le régime luttent pour un contrôle global.

Pendant deux semaines cet été, VICE News a suivi le Front Islamique, une coalition de rebelles islamistes qui combattent d'un coté les forces du président Bachar Al-Assad et de l'autre les miliciens de l'État Islamique. Envers et contre tout, les membres du Front Islamique se battent pour garder le contrôle de la capitale de la révolution syrienne.

Publicité

Regardez le documentaire les fantômes d'Alep (en anglais) ici. 

Un pont reliant Sayf al-Dawla à la vieille ville d'Alep. Les véhicules circulent rapidement dans cette zone car elle est à la portée des snipers du gouvernement.

Un combattant du Front Islamique traverse les rues désertes du quartier de la vieille ville d'Alep. La ville est enlisée dans une guerre d'usure depuis que les combattants rebelles de l'opposition ont pris la moitié de la ville à l'été 2012.

Un bâtiment détruit dans la vieille ville d'Alep, près des lignes avancées des rebelles et des forces de l'armée de Bachar Al-Assad.

Un combattant du Tawhid pose avec sa kalachnikov et ses grenades artisanales dans la vieille ville d'Alep. Les combats dans la ville se font rue par rue, les rebelles lancent des grenades par dessus les murs vers les positions du gouvernement, qui répliquent fréquemment avec des tirs de mortier.

Des combattants de Liwa Al-Tawhid chargent un « canon de l'enfer », une arme improvisée fabriquée par les rebelles.

Les rebelles font feu avec un « canon de l'enfer ». Ces armes ont une portée estimée d'un kilomètre et demi et ont été utilisées pour la première fois par les brigades Ahrar Al-Shamal.

Les combattants rebelles se préparent à tirer un missile SPG-9 depuis un lanceur modifié.

De jeunes enfants jouent dans une piscine créée par le cratère d'une frappe aérienne. On peut craindre que la guerre en cours soit en train de créer une « génération perdue » en Syrie alors que des millions de jeunes privés de scolarité subissent le conflit, qui a déplacé des millions de Syriens à la fois à l'intérieur du pays et vers les nations voisines.

Un homme attend des soins pour ses blessures dans un hôpital d'Alep. Malgré un excellent système éducatif qui a formé des milliers de médecins en Syrie avant la guerre, les services médicaux d'Alep ont fait face à un cruel manque de personnel alors que la guerre se poursuivait.

Alors que les effectifs rebelles se sont réduits, des hommes plus jeunes ont rejoint les rangs pour défendre la ville, comme ce jeune homme à Alep.

Toutes les photos sont de Frederick Paxton

Suivez Frederick Paxton sur Twitter: @freddiepaxton