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L'ex-chanteur de Blink-182 a discuté OVNIs avec le bras droit d’Hillary Clinton

Wikileaks révèle que Tom DeLonge a tenté de contacter John Podesta, l’actuel directeur de campagne d’Hillary Clinton, pour lui ouvrir les yeux sur les OVNIs.

Ca fait déjà quelques années qu'on sait que Tom DeLonge, l'ex-chanteur et guitariste de Blink 182, s'est pris de passion pour les aliens – à vrai dire, c'est même pour cette raison qu'il a arrêté sa lucrative carrière de punk rocker pour fonder son entreprise, To The Stars Media, en vue de produire un documentaire promettant de révéler toute la vérité au sujet des petits hommes verts. Ce que l'on ignorait, en revanche, c'est que DeLonge avait contacté John Podesta, ancien chef de cabinet de la Maison Blanche sous Clinton, ancien conseiller spécial de l'administration Obama et depuis reconverti chef de campagne d'Hillary Clinton, pour lui faire part de ses dernières théories sur l'existence des petits hommes verts. Et pourtant, l'improbable conversation a bel et bien eu lieu. Comment le sait-on ? Grâce aux emails de Podesta, joyeusement balancés dans la sphère publique par Wikileaks.

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Cette nouvelle fuite d'emails nous apprend que DeLonge a envoyé au moins deux emails à Podesta depuis son compte personnel, dans le but de lui faire rencontrer des officiers de haut rang ayant (probablement) accès à des dossiers classifiés. Voici, par exemple, ce que dit Delonge à Podesta, dans un langage que l'on imagine volontairement cryptique : « j'aimerais que vous rencontriez deux personnes très « importantes ». (..) je pense que vous les trouverez très intéressantes, étant donné qu'elles ont occupé des fonctions dirigeantes liées à notre sujet sensible. Tous deux étaient en charge des divisions les plus fragiles (sic). (…) Ca vaudra bien le peu de votre temps et d'énergie que vous mettrez à les rencontrer. Tout ce que je vous demande, ce sont deux heures de votre temps. »

En se basant sur les emails révélés par Wikileaks, il est impossible de savoir si John Podesta a répondu à DeLonge, encore moins de savoir si cette rencontre a eu lieu. Tout ce que l'on sait, explique Gizmodo, c'est que Podesta est intervenu dans un « documentaire » produit par l'ex-chanteur de punk, que l'on imagine produit par la boîte de production To The Stars Media. Dans un second email envoyé à Podesta, DeLonge précise le nom de l'un de ses interlocuteurs, un certain General McCasland, quelqu'un apparemment « très, très au courant de tous ces trucs. Quand le crash de Roswell a eu lieu, ils ont envoyé [le vaisseau] a la base de Wright Patterson », écrit DeLonge. « Le général McCasland était responsable de ce laboratoire il y a encore quelques années de cela. » Tout cela pourrait rester parfaitement anecdotique si Podesta n'avait pas exprimé, de son côté, un intérêt particulier pour les dossiers liés à la Zone 51.

Car l'homme est coutumier du fait. Lors de son mandat comme conseiller spécial de l'administration Obama, en 2014, Podesta s'était fendu d'un tweet énigmatique, depuis réattribué à son successeur Brian Desse : « Au finale, mon plus grand regret de 2014 : ne pas avoir réussi à révéler les dossiers relatifs aux OVNIs #lavéritéestailleurs ». Devenu le bras droit d'Hillary, qui voit s'étaler un boulevard vers la présidence des Etats-Unis, Podesta a réussi à faire passer le message. Clinton a répété, plusieurs fois, que si elle était élue à la fonction suprême, elle rendrait publics les dossiers liés à la zone 51 et l'éventuel contact avec une civilisation extraterrestre, dans la mesure où les informations divulguées ne mettraient pas en péril la sécurité nationale .Sachant que ces dossiers sont concernés par la prescription et que son directeur de campagne semble déterminé à les rendre publics, il est tout à fait possible que cela se passe. A partir du 8 novembre, date du scrutin présidentiel, on devrait enfin savoir si DeLonge et les hurluberlus de son espèce ont eu raison de croire dur comme fer à l'existence d'une conspiration alien. Probablement que non, et que la carrière d'une rock star pour adolescents valait plus la peine d'être poursuivie.