József Szájer a quitté son poste de député européen. Photo : PETER KOHALMI/AFP
Membre du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, József Szájer s'est excusé d'avoir enfreint les restrictions Covid pour assister à ce qui a été rapporté comme étant une véritable orgie – majoritairement composée d'hommes.
Dimanche, Szájer a démissionné de son poste de député européen. Il quitte le monde politique.
C'est seulement hier qu'il a été publiquement annoncé que la police belge avait mis fin à une partouze impliquant 25 personnes au-dessus d'un bar dans le centre de Bruxelles, à quelques centaines de mètres seulement du commissariat principal de la capitale.
Les rapports indiquaient que plusieurs diplomates et un député européen étaient présents. Après avoir tenté d'échapper à la police en passant par la fenêtre du premier étage, l'eurodéputé aurait invoqué son immunité parlementaire lors de son arrestation.Hier, Szájer a publié une déclaration sur son site internet confirmant son implication dans ce qu'il décrit comme une « house party ».
Des stupéfiants ont été trouvés sur le lieu de la partouze, mais Szájer a déclaré ne pas avoir pris de drogue.« Je suis désolé d'avoir enfreint l'interdiction des rassemblements, c'était un acte irresponsable de ma part, j'assumerai toute sanction que cela pourrait entraîner », a-t-il ajouté.
Depuis son arrivée au pouvoir, Fidesz s'est attaqué plusieurs fois aux droits des LGBTQ+ en Hongrie, défendant des « valeurs chrétiennes ».
Rien que cette année, le gouvernement hongrois a interdit la reconnaissance des personnes trans et a déclaré que seuls les couples mariés hétérosexuels pouvaient adopter des enfants.VICE France est aussi sur Twitter, Instagram, Facebook et sur Flipboard.
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Des stupéfiants ont été trouvés sur le lieu de la partouze, mais Szájer a déclaré ne pas avoir pris de drogue.« Je suis désolé d'avoir enfreint l'interdiction des rassemblements, c'était un acte irresponsable de ma part, j'assumerai toute sanction que cela pourrait entraîner », a-t-il ajouté.
Depuis son arrivée au pouvoir, Fidesz s'est attaqué plusieurs fois aux droits des LGBTQ+ en Hongrie, défendant des « valeurs chrétiennes ».
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