La saison dernière, on avait déjà halluciné lorsque la Ligue 2 avait été rebaptisée « Ligue 2 Domino’s Pizza » contre un gros chèque de la part de la franchise spécialisée dans la pizza. Bon, si on va chercher bien loin ça peut avoir du sens car la pizza et le football peuvent faire bon ménage sur un canapé.
Par contre, on ne comprend vraiment pas pourquoi la Ligue 1 va s’appeler à partir de la saison prochaine « Ligue 1 Conforama ». Sûrement une histoire de gros sous. La Ligue de football professionnel a annoncé a annoncé ce jeudi la signature d’un partenariat avec l’entreprise française d’ameublement pour les trois prochaines saisons, soit jusqu’en 2020.
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« La puissance médiatique de la Ligue 1 permettra à Conforama de gagner en visibilité au niveau national et international lors des retransmissions des matches. Ce partenariat améliorera également la visibilité de la marque au niveau local, à travers un dispositif de communication très complet au sein des stades, lors de chaque journée de championnat et dans le cadre de différentes actions promotionnelles ou de relations publiques », a justifié Didier Quillot, le directeur exécutif de la LFP. En revanche, ce dernier a refusé de communiquer le montant de cette opération de naming.
On ricane, on s’offusque mais ça confirme la tendance du moment : le naming permet de financer des stades, permet à des organisations de bénéficier d’une manne financière conséquente. On aurait juste voulu un sponsor un peu plus sexy, même si on adore les canapés de chez “Confo”. Mais le risque que les fans de foot du monde entier se foutent de notre gueule est bien réel, d’autant plus que certains d’entre eux ne connaissent sûrement pas Conforama.
En tout cas pour nous ça va pas changer grand-chose : on verra toujours Giovanni Sio croquer devant les buts. On se foutra toujours de la gueule du caïd Geoffrey Jourdren et on adulera toujours Javier Pastore et Thomas Lemar. Et puis rien ne nous empêchera d’aller manger une galette saucisse au Roudourou ou un sandwich à la ventrèche à Geoffroy-Guichard.
On l’aime notre Ligue 1.