Comme en mathématique, la bonne bouffe répond parfois à quelques équations simples :
1ère étape : choix de l’inconnue
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Purée de grand-mère + beurre + jus de viande = tuerie.
2ème étape : mise en forme de l’équation
Purée de patates crémeuse + beurre + fromage = aligot.
3ème étape : résolution de l’équation
Aligot = vie.
Désolé, mais c’est scientifique. Et puis, franchement, entre nous, est-ce qu’il existe un plat plus réconfortant – et avec un tel rapport qualité/orgasme gustatif – que cette spécialité de l’Aubrac ? Si on leur avait laissé le choix, les Dieux de l’Olympe auraient-ils préféré le fromage fondu et la purée de pomme de terre à l’ambroisie ? Probablement, car l’aligot est de ces plats divins qui séduisent toutes les bouches et s’accordent avec tout.
Et il était grand temps qu’on vous file la recette. Désormais, plus besoin de faire le pèlerinage chez le père Bastide à Nasbinals, sur les traces de l’aligot véritable, car si vous disposez d’une bonne grosse casserole et d’un peu de patience, vous êtes bons pour vous enfiler une plâtrée dans le confort de votre canapé.
Au programme, donc, des patates (des Monalisa « qui cuisent mais résistent un peu »), une bonne dose de beurre et une quantité astronomique de frometon – de la tome fraîche au lait cru, pour les vrais. On dit astronomique car pour 1 kg de pommes de terre, vous devrez incorporer… 1 kg de tome. De quoi vous envoyer pour un aller sans retour vers la planète Lactose. À moins que vous ne préféreriez la purée au homard ?
À consommer avec modération quand même, n’abusez pas avec ces choses-là.