Un jour, Jean-Luc Godard a dit que les plus belles filles du monde habitaient Lausanne. Si c’est le cas, c’est probablement dû aux dénivelés des rues pavées de la ville, qui galbent fermement les cuisses et les fessiers de ses habitants. À mes yeux, cette citation est toujours d’actualité, même si l’arrivée du métro M2 a soulagé bien des escarpins. Chaque week-end, le métro draine des troupeaux de fêtards, du bord du Lac Léman (ne dites jamais « lac de Genève » à un Lausannois) au centre-ville.
Ville d’étudiants fainéants et de grandes fortunes, les week-ends commencent souvent le mercredi soir dans les nombreux bars et clubs du centre-ville. Mais les politiques ont serré la vis et mis la pression sur les petits clubs pour des questions de sécurité. Désormais, les fêtes s’organisent hors des circuits traditionnels : forêts environnantes, ateliers, appartements, locaux privés ou squats – la ville de Lausanne est bel et bien la capitale de la fête (du moins, en ce qui concerne la Suisse romande).
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Mais Lausanne est également une capitale olympique, ce qui n’apporte pas grand-chose au quotidien des Lausannois, à part enjoliver les prospectus de l’Office du tourisme – qui, elle, s’épargnerait bien le fait que Lausanne, à la nuit tombée, devient aussi la capitale du deal à ciel ouvert.
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