Depuis quelques années, on voit au Canada une montée en popularité de mouvements de marge d’extrême droite, notamment des groupes comme La Meute au Québec et les Three Percenters dans l’Ouest. Le climat social et médiatique a haussé les tensions qui peuvent exister entre les Canadiens de confessions idéologiques différentes.
Dans un discours donné mardi à l’Université de Regina, le ministre la Sécurité publique du Canada, Ralph Goodale, a mis les gens en garde contre les groupes d’extrême droite, néonazis et suprémacistes blancs.
Videos by VICE
Il a notamment mentionné le cas d’Alek Minassian, le présumé auteur de l’attaque au camion-bélier commise à Toronto en avril 2018 qui a fait plus de 10 morts, ainsi que celui d’Alexandre Bissonnette, qui a tué six personnes dans la grande mosquée de Québec en 2017.
Pour plus d’articles comme celui-ci, inscrivez-vous à notre infolettre.
« [Minassian et Bissonnette] ont peut-être agi en tant qu’individus qui commettaient seuls des actes terribles, mais ils ont été inspirés par quelque chose qui se rapporte grandement à ce qu’ils ont vu sur internet », a dit Goodale, ajoutant que Daesh et Al-Qaïda ne sont pas les seules sources de violence extrémiste qui peut découler d’un fanatisme quelconque.
Selon Goodale, le gouvernement fédéral travaille de concert avec plusieurs fournisseurs internet afin de résoudre le problème du pullulement du contenu extrémiste, expliquant que les fournisseurs ne veulent pas avoir la réputation d’être des fournisseurs « de ce genre de trucs dégueulasses ». Le ministre ajoute également que ces fournisseurs ont l’obligation de s’assurer qu’ils ne donnent pas de plateforme de diffusion de contenu haineux.