Inutile de nier l’évidence : depuis le début de la saison, les supporters du Red Star font la gueule. Et pas seulement à cause des résultats sportifs décevants et d’une tenace vingtième place au classement de la Ligue 2 – même si tout reste possible à mi-saison. Car le titre de champion du National, s’il a été dignement fêté, a fait naître des larmes : le vétuste mais ô combien charmant stade Bauer n’est pas homologué pour la Ligue 2 et l’exil est devenu une obligation. Les pontes de la Ligue de football professionnel n’ayant pas autorisé le Red Star à jouer au stade Yves-du-Manoir de Colombes, il a fallu retrouver Beauvais. Un drame pour beaucoup !
Dès lors que le tirage au sort des 32e de finale de la Coupe de France a accouché d’un Red Star-Caen, les sourires sont revenus. L’équipe première allait enfin pouvoir jouer à domicile pour la première fois de la saison, qui plus est face à un club de Ligue 1. Très vite, les 2 999 places disponibles ont trouvé preneur.
Les haters diront que la défaite a tout gâché, mais l’essentiel n’était peut-être pas le résultat d’un match de coupe de France non ? A voir les visages des uns et des autres, il résidait dans le simple fait de passer un après-midi de foot aux portes de Paris : des bières à l’Olympic, un match de foot dans un stade à l’anglaise mythique, dans une ambiance électrique et enfumée, fumis et marijuana obligent, et un debrief de match, bière à la main toujours. Le foot, le vrai. Même les joueurs de l’équipe première ont dû apprécier… Avant de retrouver Beauvais.
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Cet article est publié dans le cadre du partenariat entre le Red Star et VICE et a été réalisé en toute indépendance.