À première vue, les œuvres de Tamara Santibañez semblent être purement représentatifs mai sont en réalité pétris de ses propres obsessions. L’artiste new-yorkaise présente à la galerie Slow Culture, à Los Angeles, sa première exposition personnelle : une série de d’huiles sur toile qu’on prend d’abord pour de sombres paysages mais qu’on devine ensuite être des vêtements en cuir. Elle l’a judicieusement intitulée Landscapes. Ces plis fascinants traduisent ses interrogations sur sa relation à l’objet, relevant du fétichisme assumé.
« Pour être honnête, je suis fétichiste du cuir », admet Santibañez à The Creators Project. « D’une certaine manière, mes peintures sont un moyen de partager ma relation émotionnelle à la matière. Elles peuvent êtres vues de différentes manières, comme forme ou texture pure, mais je ne peux pas renier cette obsession. » La jeune artiste refuse que ces œuvres soient réduites à une simple connotation sexuelle : « C’est bien plus que ça. » Elle ajoute : « Je trouve que cette matière est tellement chargée — c’est d’abord et avant tout de la peau, deuxièmement c’est imprégné d’infinies connotations culturelles. »
Videos by VICE

Landscape V (Crevasse), 2016

Landscape I (Summit), 2016

Landscape III (Isthmus), 2016

Landscape IV (Peaks), 2016

Vue de l’exposition “Landscapes” à la galerie Slow Culture

Dans l’atelier de l’artiste. Photo : CJ Parel

Tamara Santibañez dans son atelier. Photo : CJ Parel
« Landscapes » est à voir jusqu’au 22 octobre 2016 à la galerie Slow Culture, à Los Angeles. Cliquez ici pour plus d’infos et là pour voir le reste du travail de Tamara Santibañez.
More
From VICE
-
Screenshot: Remedy Entertainment -
KINGSTON UPON THAMES, ENGLAND – JULY 8: Yungblud performs live on stage during the 'Up Close And Personal' tour at PRYZM on July 8, 2025 in Kingston upon Thames, England. (Photo by Katja Ogrin/Getty Images) -
Screenshot: Fire Foot Studios -
Screenshot: Lithic Entertainment Inc