Depuis 10 ans, les rencontres entre la France et l’Ecosse ne livrent pas ou peu de surprises puisque le XV de France s’impose systématiquement. Mais les choses ont changé depuis dimanche avec la victoire des Ecossais (29-18), chez eux à Murrayfield, face à des Bleus encore en train de se familiariser avec le système de jeu prôné par Guy Novès.
Honnêtement, on le sentait venir : depuis la nomination de Vern Cotter à sa tête, le XV du Chardon est en pleine renaissance et la séduisante bataille qu’il a livrée face à l’Australie en quart de finale de la Coupe du monde l’atteste. L’ancien coach de Clermont n’a pas hésité à faire appel à des joueurs naturalisés, dont certains n’ont jamais joué en Ecosse, et a donné confiance aux jeunes joueurs talentueux du pays.
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Et Stuart Hogg est la tête de gondole de cette jeunesse écossaise. Il fait partie de ces mecs qui vous excitent et vous font aimer le rugby. Des appuis de folie, une vitesse qui fait des ravages et, surtout, une insouciance si rare de nos jours dans le rugby professionnel. La preuve avec cette passe volleyée à l’aveugle qui a permis de décaler Tim Visser pour un nouvel essai écossais. L’espace de quelques secondes on se serait cru à la plage ou à un match de rugby à toucher entre copains.
Quelques minutes auparavant, Stuart Hogg avait déjà inscrit un essai tout en vivacité.
Résultat, au classement du Tournoi des six nations, l’Ecosse occupe la troisième place derrière le pays de Galles et l’Angleterre qui, quoi qu’il arrive, a déjà remporté la compétition à la faveur de sa victoire face aux Gallois (25-21). Seule l’équipe de France peut empêcher les Anglais de conquérir le Grand Chelem.