Peut-être que ça vous a échappé mais Leonardo DiCaprio est un putain d’amateur d’art. Un gros collectionneur qui investit sa colossale fortune dans toutes sortes d’œuvres aux prix tout aussi colossaux. Seulement voilà, depuis quelques mois rien ne va plus et la fiction du Loup de Wall Street semble rattraper son acteur Oscarisé. Jeudi dernier il rendait volontairement au FBI un collage de Basquiat à 9 millions de dollars et un Picasso à seulement 3,2 millions. La raison ? Une histoire blanchiment d’argent lié au financement du film par un fond nommé « 1 Malaysia Development Berhad » et opéré par le premier ministre Malaisien, Najib Razak.
Le département de la justice américaine a demandé jeudi la saisie de 540 millions de dollars en biens qui sembleraient avoir été achetés avec l’argent de ce fond. Dans la liste, je vous le donne en mille, qu’est ce qu’on trouve le Picasso et le Basquiat — ainsi que la statuette de l’Oscar de Marlon Brando — tous propriétés de DiCaprio.
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Jeudi dernier toujours, un représentant de l’acteur a expliqué à Artnet News : Dans le cadre de l’enquête du gouvernement actuelle, Mr. DiCaprio a volontairement rendu ces biens qui lui furent offerts dans le cadre de sa présence à une vente de charité aux bénéfices de sa fondation éponyme. […] Mr. DiCaprio tient a remercier le gouvernement pour leur soutien et espère que la justice sera rendue sur cette affaire. »
Le Picasso en question est Nature morte au crâne de taureau, fut offert à DiCaprio accompagné d’une notre manuscrite de son ami Jho Low, un homme d’affaires malaisien qui a supposément accès au fond. Le collage de Basquiat est quant à lui Redman One et aurait été acheté avec de l’argent de Tanore, une entreprise aussi contrôlée par Jho Low.
Tout ce qu’il faut savoir sur cette affaire, ici.