Si vous avez de la chance, vous allez vieillir. Et si vous avez encore plus de chance, vous ne serez pas seul. Ça paraît évident comme ça mais quand vous serez coincé entre quatre murs à vous chamailler avec votre conjoint – ou pire – vous ferez moins les malins.
Fidèle alliée, la science a quelques conseils à donner pour vous éviter de gaspiller des années à ergoter avec votre compagnon alors que vous pourriez brûler la chandelle par les deux bouts. Si vous voulez vieillir en harmonie avec quelqu’un, trouvez un partenaire qui a le même rapport à l’alcool que vous.
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Une étude publiée dans le Journals of Gerontology B : Psychology Sciences montre que, parmi les couples de plus de 50 ans, les mariages les plus solides sont ceux où les époux boivent ou s’abstiennent ensemble. En gros, si un des conjoints fait la teuf et picole alors que l’autre attend totalement sobre dans son coin, leur relation court à sa perte – particulièrement si c’est la femme qui se met des caisses. Dans l’étude, celles qui boivent alors que leurs maris s’abstiennent sont apparues beaucoup plus insatisfaites que les autres.
Les chercheurs ont observé près de 3 000 couples mariés pendant 33 ans en moyenne. (Les 2/3 des couples en étaient à leur premier mariage, donc la majorité de l’étude porte sur des sujets qui n’ont pas eu des remords soudains et ont fini par se maquer avec un coup d’un soir rencontré sur la plage des Sablons à Pornic). Après avoir été interrogés sur leurs habitudes de consommation – combien de fois boivent-ils par semaine et combien de verres s’enfilent-ils à chaque fois – les sondés ont répondu à des questions sur leur conjoint : est-il irritant, critique ou trop exigeant ?
L’étude ne veut pas pousser à la consommation, assure les chercheurs qui ne tentent pas de « corriger » des comportements ou de « réparer » des mariages
Les chercheurs ont rapporté que, dans plus de la moitié des mariages, les deux conjoints se la collaient au même rythme et présentaient de meilleurs résultats en matière de « satisfaction maritale » que ceux qui n’ont pas la même relation avec l’alcool. Pareil pour les couples qui ne boivent pas une goutte.
L’étude ne veut pas pousser à la consommation, assure les chercheurs qui ne tentent pas de « corriger » des comportements ou de « réparer » des mariages en encourageant un des conjoints à reproduire les habitudes de l’autre. « Nous ne suggérons pas que les gens boivent et modifient leur habitude de consommation », explique Kira Birditt de l’Université du Michigan à Ann Arbor et auteur de l’étude citée par Reuters Health.
Si la quantité d’alcool bue par les couples concernés n’a pas d’influence sur leur bonheur, Birditt prévient que les conclusions ne s’appliquent pas aux personnes touchées par des problèmes d’alcoolisme – 20 % des hommes et 6 % des femmes sondées. « C’est une autre paire de manches ».
Si vous cherchez le bonheur dans le mariage et que vous voulez avoir une vie longue et heureuse, buvez avec modération mais surtout, vérifier si vous êtes bien alcoolo-compatible avec votre partenaire. Pensez-y avant d’être vieux, ridé et avachi sur un transat avec un verre de Get 27 à la main.
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